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Nikon Nikonos II
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Propriété de JPG. Photo(s) de JPG et texte de JPG. Dernière modification le 2021-11-15 par Sylvain Halgand.

Fabriqué ou assemblé en Japon de 1968 à (Postérieur à) 1972.
Rareté en France : Rare (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 11618

Fiche technique complète

Chronologie des appareils Nikon 

L’histoire de la photographie sous-marine est indissociable de la famille des Nikonos..

En 1958, Jean-Yves Cousteau et le franco-belge Jean de Wouters travaillent ensemble, à la mise au point du premier appareil photo sous-marin compact, 35 mm, à objectifs interchangeables.
Ils le présenteront en 1961 et le nommeront le Calypsophot (ou Calypso). Devant l’impossibilité de trouver un sous-traitant français capable de réaliser les optiques nécessaires, ils cédèrent leurs brevets à la jeune et dynamique société japonaise Nikon.

L’appareil fut alors renommé Calypso-Nikkor pour le marché européen et Nikonos pour les marchés US et japonais.
Après le Nikonos II, le nom de Calypso-Nikkor fut abandonné.


Un système complet fut créé autour d’une gamme d’optiques spécifique : les W-Nikkor
Le standard était le 2,5/35 mm. Les 2,8/15 mm, 2,8/28 mm, 3,5/28 mm et 4/80 mm assortis de leurs viseurs, flash et dispositif macro à pige étaient proposés.

C’est à partir du Calypso-Nikkor que sera déclinée toute la gamme Nikonos, commercialisée jusqu’à septembre 2001 avec le modèle « V » .

Après le Nikonos I, clone du Calypso-Nikkor et distribué à partir de 1962, le Nikonos II fut commercialisé de 1968 à 1975.

Ce modèle « II » est très voisin du  « I ».

Quelques améliorations importantes trouvent leur place.

  • Avec le « I », des problèmes erratiques d’avancement du film et du rembobinage étaient observés.

Sur ce modèle, le bouton de rembobinage est amélioré par l’ajout d’une manivelle pliable.
De plus, la libération du système d’armement se fait désormais en positionnant la grosse molette de choix des vitesses sur la lettre « R » > comme rembobinage. Ainsi, les contraintes de friction du film lors de son rembobinage sont allégées.

  • Le fût de l’optique est désormais en aluminium, alors qu’il était auparavant, en plastique. Un joint torique est monté sur la bague interne.

Ces modifications étaient très importantes mais les résultats imparfaits. L’espacement entre les vues restait parfois aléatoire.

Malgré son défaut, ce Nikonos était ( est ? ) considéré comme un appareil extrêmement fiable et presque…blindé. 
En cas d’immersion interne accidentelle, il était juste conseillé de le rincer copieusement à l’eau douce, de le laisser sécher et de remettre un film… 

On raconte aussi que ces Nikonos étaient très souvent utilisés, pour leurs qualités de robustesse et de « tropicalisation », par les photographes de guerre en service actif, dans les contrées…humides des conflits du sud-est asiatique.

Prise en main :

Le Nikonos II est un bien bel appareil. Un peu à la manière des Robots, il dégage une impression de robustesse à toute épreuve.
Sa livrée est sobre, entièrement noir satiné.
La grosse molette de réglage des vitesses, la base de la manivelle de rembobinage, le fût de l’objectif avec ses deux molettes de réglage ainsi que ses attaches de courroie sont en aluminium brut.
La griffe porte-accessoires est en acier chromé.
Son poids est de 685 grammes.
Le dos et les parties de la façade libres possèdent un revêtement anti-dérapant hyper efficace, dit en « pointe de diamant ». La préhension de l’appareil est fantastique.
Le viseur est classique avec son cadre collimaté pour 35 mm. Un viseur « sportif » n’est pas superflu.
Les vitesses proposées, gravées sur la  molette des vitesse sont : 1/30 – 1/60 – 1/125 – 1/250 – 1/500 + B. La vitesse synchro maxi au flash est le 1/60.

Le levier d’armement est très bien conçu. Il fonctionne de la manière suivante :

  • en position de repos, parallèle au viseur, l’armement est effectué.
  • pour déclencher, il faut ramener le déclencheur vers la griffe porte-accessoires. Une petite came articulée permet, ou non ce mouvement, donc le déclenchement.
  • le déclenchement effectué, le levier se déploie et c’est le fait de le ramener à sa position initiale qui permet l’avancement du film.

Les réglages de MOP et d’ouverture de l’objectif sont réalisés en tournant les deux molettes de part et d’autre du fût de l’objectif. Des indications très lisibles des réglages choisis se trouvent sur la face avant de l’objectif.  
Le compteur de vues, dans un hublot, est situé sur la semelle.
Les attaches métalliques de courroie font partie intégrante de l’appareil.
C’est en les positionnant sous les deux petites protubérances situées de part et d’autre du capot et en effectuant une traction synchronisée et « virile »…qu’on ouvre le dos…
Non, pas vraiment : On ouvre l’appareil en deux, en séparant par glissement, le capot et tout le système de prise de vue, du boîtier.
Sans « humidité ambiante », les joints collent et il est quasi impossible d’ouvrir l’appareil.

Ce boîtier a le n° : 958257
L’objectif 2,5 / 35 mm : 290713  

Nikon Nikonos II



Nikon Nikonos II

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