Course à la cocotte
Proposition de Sylvain Halgand.
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Série : Les Diableries

Papier albuminé
Papier, Positif, Monochrome, Stéréo,
c. 1865

Les Diableries(Second Empire)

Sous le Second Empire, la stéréoscopie fut très populaire. Un des genres souvent représenté fut les "diableries". Il s'agit de petites figurines en plâtre, représentant le diable et des squelettes dans des saynètes. Certaines sont parfois satiriques du pouvoir en place.
Les photos sont sur papier albuminé. Elles sont sépia, mais colorées à la main au verso (les couleurs n'apparaissent que par transparence). Les yeux des "diables" sont percés, et une goutte de résine teintée les rend rouges.


Sur certaines de ces plaques, en bas, entre les deux vues, il apparaît parfois une marque. Ce n'est pas toujours le nom du photographe, mais cela peut être aussi celui de l'éditeur.
"EL" correspond à Ernest Legendre, cartonnier.

Il est possible que cette scène fasse référence à l'histoire du Vélocipède sous le second empire.

 

Extraits de Wikipédia :

Le Vélocipède tombé dans un relatif oubli fut amélioré par l'artisan serrurier Pierre Michaux qui invente avec son fils Ernest la pédale en 1861. L'engin connaît un énorme succès dans la haute société : Le fils de Napoléon III se met en tête de convertir toute la cour au « vélo », au point qu'on le surnomme « vélocipède IV » 3. Le vélocipède est amélioré dans les années 1869-1870.

Des courses sur piste et sur routes sont organisées, la première course de fond ayant relié Paris à Rouen le 7 novembre 1869 à l'initiative du bi-hebdomadaire Le Vélocipède illustré et du fabricant la Compagnie Parisienne des Vélocipèdes. L'éclosion d'une presse spécialisée, notamment le Vélocipède Illustré est un témoignage de cet engouement.

La guerre de 1870 met fin à cette euphorie, qui traverse la Manche au profit des industries anglaises.


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