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Histoire de l'appareil photographique.

Merci de lire le Post-It
marc nagel
Messages : 56
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Histoire de l'appareil photographique.

Message non lu par marc nagel »

Je vous souhaite une bonne année 2018.
J'ai eu le plaisir de recevoir en cadeau pour la Noël un livre, déjà ancien, intitulé : Appareils photo (sic) classiques (1816-1976). Auteur : Constantin Parvulesco. Editeur : ETAI/Du May 2011. Deuxième édition 2012. ISBN : 978-2-84102-138-3. Selon toute apparence, ce livre n'est pas une traduction.
Le livre repose pour l'essentiel sur une documentation photographique fournie par la maison Leica Shop / Westlich Auktion Wien. Cette iconographie est d'une excellente qualité et fait, à elle seule, la promotion de l'ouvrage. Il est utile de préciser que beaucoup d'appareils représentés sont des raretés ou encore des prototypes.
Le livre est divisé en dix chapitres. Les trois premiers chapitres traitent de l'histoire ancienne de la photographie. Les deux suivants évoquent les débuts du photo-journaliste. Enfin, les derniers chapitres, justifiant le titre, font la part belle à cinq appareils légendaires : le Leica, le Contax, le Rolleiflex, l'Hasselblad et la Speed Graphic.
Maintenant, si l'on doit parler de la partie rédactionnelle de ce livre, je peux d'ores et déjà dire qu'on y trouve quelques perles qui nuisent à la qualité de l'ouvrage. En deux mots et en pratiquant l'euphémisme, ce livre aurait gagné (d'autant que j'ai entre les mains une deuxième édition !) à être relu par quelques personnes compétentes...
Certains d'entre-nous écrivent des "articles" sur différents thèmes photographiques. Nous savons que personne n'est à l'abri d'une erreur ou d'une mauvaise compréhension. Là, cependant, l'auteur de ce livre, Constantin Parvulesco, exagère quelque peu.
En premier lieu, l'erreur la plus grossière est la confusion, page 119, entre les deux Zeists (sic) Ikon, ouest et est, résultant du partage de l'Allemagne en deux états. Ainsi, pour notre auteur, le Contax S à monture 42 à vis est une création de Zeiss-Ikon Stuttgart ! Conséquemment sont passés sous silence le Contaflex et le Contarex. C'est là quand même y aller un peu fort.
Il paraît également, page 120, qu'avec "l'émergence des fabricants japonais" Zeiss va développer "une stratégie d'alliance, en particulier avec Asahi". Pour ma part, je ne connais de notable que le rapprochement Leitz-Minolta et l'alliance Zeiss-Yashica/Kyocera.
Page 109, j'ai relevé un commentaire particulièrement abscons. Ainsi, il est dit que le rideau vertical à lattes métalliques du Contax "supprime l'éventuelle et très improbable détérioration de rideau dans les très rares cas de poses longues en plein soleil"...
On voit que l'effet "loupe" de l'objectif n'est pas compris très clairement par l'auteur. Je rappelle à cette occasion aux jeunes collectionneurs qui viennent d'acquérir un ancien Leica que, dès lors qu'ils s'installent à la terrasse d'un café pour siroter un expresso et savourer l'air du temps, il ne faut jamais poser sur la table le dit Leica sur le dos, objectif en l'air, sans bouchon par jour de beau soleil. N'oubliez pas que votre objectif est une loupe, et quelle loupe ! Cet effet de loupe va en un rien de temps brûler et percer le rideau textile de l'obturateur comme au temps où vous jouiez à roussir de vieux papiers avec la loupe de bureau de votre père...
Tout cela n'étant pas fini, je vous donne la suite une prochaine fois.
Modifié en dernier par marc nagel le lun. 15 janv. 2018 18:28, modifié 2 fois.
Jacques MAR

Re: Histoire de l'appareil photographique.

Message non lu par Jacques MAR »

:Hello:
Bonsoir Marc,
Comme tu le verras il en avait déjà été question ici.
Nous avions quelques doutes déjà. Il y avait même eu discussion sur la date de la première photographie ...
:Tchin:
marc nagel
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Re: Histoire de l'appareil photographique.

Message non lu par marc nagel »

Merci Jacques. J'ai bien trouvé le fil de la discussion sur le livre Appareils Photos Classiques (1816-1976) en cliquant sur le lien que tu as placé. Par contre, bien qu'ayant relevé l'un après l'autre les tentatules du forum je n'arrive pas à retrouver seul la dite discussion. Tout cela pour te dire que je suis près à continuer à vider mon sac, mais, avant cela, peut-être est-il mieux, pour plus de cohérence, que tout soit regroupé dans le premier fil de discussion ?...à la condition que je puisse moi-même le retrouver... La vie se fait chaque jour plus complexe.
Jacques MAR

Re: Histoire de l'appareil photographique.

Message non lu par Jacques MAR »

:Hello:
Bonsoir Marc,
Pour retrouver moi-même ce fil (que j'aurais été incapable de situer de mémoire dans notre belle usine à gaz), j'avais simplement mis Parvulesco dans Recherche !
C'est donc plutôt simple et en général après 2-3 tentatives on retrouve ce que l'on cherche.
Tu peux déplacer ton message au bon endroit (c'est ainsi que je le ferais moi-même) en ouvrant le tien en Modification et en faisant un coupé-collé dans le nouveau message-réponse. Cela suppose de passer éventuellement par ton bloc-note, à moins que tu ne sois bien à l'aise en multi-fenêtrage (session multiple).

Si tu le fais, je déplacerai ou supprimerai mon commentaire et tu pourras alors supprimer ton premier post complétement.
:Tchin:
marc nagel
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Re: Histoire de l'appareil photographique.

Message non lu par marc nagel »

Je remercie Jacques de me montrer la marche à suivre. Cependant, à tout bien considérer, c'est là encore pour moi la face nord et abrupte d'un célèbre sommet alpin. N'ayant ni l'entraînement ni l'équipement nécessaire, j'ai trouvé plus sage de m'en tenir à la montagne à vaches, c'est-à-dire aux sentiers battus de la face sud beaucoup moins pentue. Néanmoins si certains d'entre-vous souhaitent avoir une vision globale de "l'affaire Parvulesco", en cliquant sur le lien placé par Jacques, ils pourront avoir des avis critiques sur la première partie de l'ouvrage traitant des débuts de la photographie. Pour ma part, je poursuis ici, concernant ce livre, mes critiques sur la partie "moderne" de cette histoire de l'appareil photographique. Page 42, dissertant sur le temps de pose, notre auteur nous entretient des obturateurs à rideaux, ajoutant à cette occasion ce commentaire discordant : "Ce mécanisme également appelé obturateur à plan focal pouvait prendre la forme d'un gros parallélépipède simplement placé devant l'objectif"... :ronchon: Je propose que nous nous rendions chez l'auteur pour lui faire écrire 100 fois : tous les obturateurs à rideaux ne sont pas nécessairement de plan focal, et tous les obturateurs de plan focal ne sont pas nécessairement à rideaux. Sur la page suivante, 43, il est cette fois question des obturateurs centraux et des systèmes de temporisation utilisés pour les vitesses lentes. Là, on trouve une regrettable confusion entre les technologies assurant les vitesses rapides et celles assurant les vitesses lentes : "La régulation des vitesses tout d'abord assurée par un ressort à tension variable, se voit remplacée vers 1885 par un frein pneumatique"... :gratgrat: Maintenant, si nous examinons les légendes annotant les illustrations, quelques "boulettes" sont également à relever. Ainsi, page 41, nos amis suisses apprendront avec plaisir :D que l'Escopette d'Albert Darier est le premier appareil au monde utilisant le film de 35mm de large, en effet, elle "utilise le film cinéma Lumière", celui-là même qui comporte une perforation de part et d'autre de chaque vue. Tous ceux qui pensaient qu'il s'agissait d'un film Kodak de 70mm de large seront très heureux d'apprendre cette nouvelle vérité ! Enfin, et c'est là une façon de parler, car il doit bien rester ici ou là quelques points qui m'ont échappé, page 100, le correspondant de guerre de Paris-Match, Daniel Camus ne porte deux Leica mais plutôt un Canon IV SB2, très reconnaissable à son viseur à deux fenêtres, et un Leica IIIf avec une semelle Leicavit.
On voit donc que l'appareil photographique, dès que l'on veut en faire un livre, c'est plus compliqué qu'il n'y paraît...
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