
Comme chacun sait, l'image obtenue sur la plaque est le symétrique du sujet par rapport à un point, le centre optique de l'objectif, avec la droite à gauche et le haut en bas. Pour regarder une image, il suffit donc de la pivoter, la droite revenant à gauche et le bas en haut.
Sur un appareil stéréo prenant les deux vues sur la même plaque, cette opération a comme dommage collatéral de positionner la vue de droite à gauche et donc la vue de gauche à droite, du moins quand on veut voir l'image avec le haut en haut...
(Il y avait des appareils, comme les Bellieni qui avaient deux plaques séparées et indépendantes.)
Si l'on regarde un couple stéréo avec l'image de droite à gauche et celle de gauche à droite, on obtient un effet de pseudoscopie, avec les reliefs inversés, ce qui est tout à fait admis par le cerveau si les sujets ne se chevauchent pas, sinon, l'image fait un peu brouillon...
Pour en revenir aux nuls qui posent des questions, quand on voulait obtenir un couple positif avec son relief à partir d'une plaque unique, on avait le choix. Soit conserver la plaque intacte, ce qui facilitait l'archivage et évitait la coupe (En fait deux coupes pour le 45x107.) et on utilisait un châssis alternateur, ce qui obligeait à faire deux expositions, soit on coupait la plaque au diamant et on utilisait un châssis spécial, l'opération ne demandant alors qu'une seule exposition, d'où gain de temps pour les grandes séries comme le fait si justement remarquer AS. Par contre, si l'on faisait de la stéréo sur plaques Autochromes, le seul moyen d'opérer était de couper la plaque, de façon à remettre à droite la vue de droite etc. etc.

Iconomécanophile chauvin...