Règle d'inscription : Votre NOM d'UTILISATEUR DOIT COMMENCER PAR VOTRE PRENOM REEL, en entier.
Derrière celui-ci, vous pouvez mettre ce que vous voulez.
Votre premier message devra être une petite présentation perso, dans Présentation des nouveaux membres, afin que nous fassions connaissance.
Derrière celui-ci, vous pouvez mettre ce que vous voulez.
Votre premier message devra être une petite présentation perso, dans Présentation des nouveaux membres, afin que nous fassions connaissance.
[Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
-
- Messages : 1419
- Enregistré le : dim. 11 janv. 2009 11:44
[Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
Voilà une chambre réflex peu ordinaire, pour plusieurs raisons...
Son aspect n'est, pour l'instant, pas très reluisant, mais je tenais à vous la présenter en l'état, avant de la restaurer, ce qui peut prendre "un certain temps" parce que ce n'est pas ce qui m'emballe le plus.
Elle est d'une taille (55 X 50 X 21 cm) et d'un poids (plus de 7,5 kg) respectables et pourtant elle n'a qu'un format de 9 X 12.
Le bloc avant qui supporte l'objectif se déplace par crémaillère, l'arrière avec le dos coulisse manuellement ; entre les deux, un soufflet, ici absent : il était trop déchiré et donc inutilisable.
La tige oblique filetée en son milieu règle le décentrement avant vertical, seul mouvement disponible sur cet appareil.
Le déclenchement se fait par le levier à l'arrière ou avec la poignée pistolet dans le prolongement d'un flexible de près d'un mètre.
J'ai enlevé le dos pour montrer le rideau et la mécanique.
Le panneau de visée supérieur a été soulevé pour que l'on voit le système de visée avec son ensemble de miroirs.
Curieux système où ce sont 3 miroirs qui permettent la visée horizontale, redressée dans le sens haut-bas comme une visée de poitrine, mais pas dans le sens droite-gauche à la différence d'un prisme.
Le dos a été ici retiré ; il est tournant pour le choix du format portrait ou paysage sans déplacer la chambre. En pivotant, il déplace la languette en haut à gauche, qui actionne deux plaques de cadrage sur le dépoli.
La mécanique de l'obturateur est compliquée et fait plus penser à un mouvement d'horlogerie :
Je n'ai pas réussi à savoir comment régler les vitesses ; ou bien il y a un problème d'usure quelque part...
En tout cas, il faut éviter de trop tourner certains boutons, sinon tout est déréglé...
Le déclenchement n'est pas possible si le miroir de la chambre est abaissé ; une sécurité bienvenue mais d'une complexité hasardeuse : une cordelette entraine un tambour qui déplace un mécanisme, sans bloquer la poignée de déclenchement.
Autre curiosité : la plaque des contacts de flash. Elle fait penser à celles de nos T.S.F. d'avant-guerre :
La dernière surprise vient de l'optique, un énorme 300 mm f4,5 Boyer Saphir d'un diamètre de lentille de 8 cm, non traitée, d'un parfait état.
Le pare-soleil a été ici mis en place.
300 mm pour du 9 X 12, cela semble un peu beaucoup, non ? Une focale normale serait plutôt aux alentours de 150 mm...
Alors je me demande à quoi pouvait servir cette machine ?
A photographier, bien sûr ; mais encore ?
La marque "Stud", marque déposée d'après les plaques, ne semble pas avoir laissé un souvenir impérissable dans la photographie ; quand on inspecte de plus près cet engin, on comprend pourquoi...
Son aspect n'est, pour l'instant, pas très reluisant, mais je tenais à vous la présenter en l'état, avant de la restaurer, ce qui peut prendre "un certain temps" parce que ce n'est pas ce qui m'emballe le plus.
Elle est d'une taille (55 X 50 X 21 cm) et d'un poids (plus de 7,5 kg) respectables et pourtant elle n'a qu'un format de 9 X 12.
Le bloc avant qui supporte l'objectif se déplace par crémaillère, l'arrière avec le dos coulisse manuellement ; entre les deux, un soufflet, ici absent : il était trop déchiré et donc inutilisable.
La tige oblique filetée en son milieu règle le décentrement avant vertical, seul mouvement disponible sur cet appareil.
Le déclenchement se fait par le levier à l'arrière ou avec la poignée pistolet dans le prolongement d'un flexible de près d'un mètre.
J'ai enlevé le dos pour montrer le rideau et la mécanique.
Le panneau de visée supérieur a été soulevé pour que l'on voit le système de visée avec son ensemble de miroirs.
Curieux système où ce sont 3 miroirs qui permettent la visée horizontale, redressée dans le sens haut-bas comme une visée de poitrine, mais pas dans le sens droite-gauche à la différence d'un prisme.
Le dos a été ici retiré ; il est tournant pour le choix du format portrait ou paysage sans déplacer la chambre. En pivotant, il déplace la languette en haut à gauche, qui actionne deux plaques de cadrage sur le dépoli.
La mécanique de l'obturateur est compliquée et fait plus penser à un mouvement d'horlogerie :
Je n'ai pas réussi à savoir comment régler les vitesses ; ou bien il y a un problème d'usure quelque part...
En tout cas, il faut éviter de trop tourner certains boutons, sinon tout est déréglé...
Le déclenchement n'est pas possible si le miroir de la chambre est abaissé ; une sécurité bienvenue mais d'une complexité hasardeuse : une cordelette entraine un tambour qui déplace un mécanisme, sans bloquer la poignée de déclenchement.
Autre curiosité : la plaque des contacts de flash. Elle fait penser à celles de nos T.S.F. d'avant-guerre :
La dernière surprise vient de l'optique, un énorme 300 mm f4,5 Boyer Saphir d'un diamètre de lentille de 8 cm, non traitée, d'un parfait état.
Le pare-soleil a été ici mis en place.
300 mm pour du 9 X 12, cela semble un peu beaucoup, non ? Une focale normale serait plutôt aux alentours de 150 mm...
Alors je me demande à quoi pouvait servir cette machine ?
A photographier, bien sûr ; mais encore ?
La marque "Stud", marque déposée d'après les plaques, ne semble pas avoir laissé un souvenir impérissable dans la photographie ; quand on inspecte de plus près cet engin, on comprend pourquoi...
Modifié en dernier par André GD le mer. 29 avr. 2020 08:03, modifié 2 fois.
- Arnaud SAUDAX
- Membre des Amis du Site et du Forum
- Messages : 6984
- Enregistré le : lun. 14 mai 2007 17:41
- Contact :
Re: ["Stud"], une chambre réflex pour quoi faire ?
Voila bien un truc typiquement Français
C'était conçu pour faire du portrait en studio... Son concurrent de l'époque était le Studioflex de Dengrémont, qui lui, avait choisi le reflex bi-objectif pour le même usage...
Est ce que le pied est solidaire de l'appareil ?
C'était conçu pour faire du portrait en studio... Son concurrent de l'époque était le Studioflex de Dengrémont, qui lui, avait choisi le reflex bi-objectif pour le même usage...
Est ce que le pied est solidaire de l'appareil ?
Iconomécanophile chauvin...
- Sylvain Halgand
- Administrateur du site
- Messages : 17818
- Enregistré le : mer. 3 déc. 2003 17:41
- Contact :
Re: ["Stud"], une chambre réflex pour quoi faire ?
Très intéressant, cela fait longtemps que je voulais en voir une.
-
-
- Messages : 1419
- Enregistré le : dim. 11 janv. 2009 11:44
Re: [Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
Non, il en est indépendant.Arnaud SAUDAX a écrit : ...
Est ce que le pied est solidaire de l'appareil ?
Merci, Arnaud, pour ces précisions.
- jean paul Royer
- Messages : 655
- Enregistré le : mar. 1 sept. 2009 15:46
Re: [Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
Bonjour,
Pour illustrer les propos d'Arnaud, que je salue, voici 2 photos des Studioflex en ma possession.
La première se fixe sur un pied colonne de studio
Pour illustrer les propos d'Arnaud, que je salue, voici 2 photos des Studioflex en ma possession.
La première se fixe sur un pied colonne de studio
http://studioroyer.over-blog.com/
- Arnaud SAUDAX
- Membre des Amis du Site et du Forum
- Messages : 6984
- Enregistré le : lun. 14 mai 2007 17:41
- Contact :
Re: [Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
Encore deux modèles différents des trois que j'ai à la maison...
Iconomécanophile chauvin...
-
- Messages : 1419
- Enregistré le : dim. 11 janv. 2009 11:44
Re: [Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
Bonjour Jean-Paul et Arnaud,
Celles-là aussi doivent être d'un poids imposant pour leur format !
Pour la "Stud", voici le dos tournant que j'ai enlevé.
On voit qu'il est prévu pour des châssis simples avec plaque de verre (9 x 12 cm).
Celles-là aussi doivent être d'un poids imposant pour leur format !
Pour la "Stud", voici le dos tournant que j'ai enlevé.
On voit qu'il est prévu pour des châssis simples avec plaque de verre (9 x 12 cm).
Modifié en dernier par André GD le mer. 22 avr. 2015 17:29, modifié 1 fois.
- Arnaud SAUDAX
- Membre des Amis du Site et du Forum
- Messages : 6984
- Enregistré le : lun. 14 mai 2007 17:41
- Contact :
Re: [Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
Dans le 3ème (et dernier ) Cyclope annuel (2007) Jean-Loup Princelle consacre dix pages à ces monstres de studio des années 50... Dont certains modèles pour lesquels aucune publicité n'est connue !
Il présente une photo d'un "STOP" dont je viens de retrouver une trace dans l'Annuaire Photo Cinéma de 1947 : ELSTOP, appareil reflex, 155, avenue Saint-Lambert, Nice (Alpes-Maritimes) C'est maigre, mais c'est mieux que rien
Il présente une photo d'un "STOP" dont je viens de retrouver une trace dans l'Annuaire Photo Cinéma de 1947 : ELSTOP, appareil reflex, 155, avenue Saint-Lambert, Nice (Alpes-Maritimes) C'est maigre, mais c'est mieux que rien
Iconomécanophile chauvin...
-
- Messages : 1419
- Enregistré le : dim. 11 janv. 2009 11:44
Re: [Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
Quelques découvertes ou précisions pour l'intérieur de cette "Stud" :
D'un côté, un contact au mercure, qui va vers la prise du flash :
Habituellement, dans cette position, ce type de contact est prévu pour une coupure lorsque l'appareil s'incline ; cela voudrait dire ici que le flash ne peut fonctionner si la chambre n'est pas à l'horizontale. Là, je ne comprends pas bien l'utilité de cet accessoire...
De l'autre côté, on voit la cordelette qui fait monter ou descendre le miroir, ici à demi abaissé. Pour corriger ce que j'ai écrit plus haut, c'est lorsqu'on tourne une molette que le rouleau entraine (en sens inverse et avec démultiplication par engrenage) cette cordelette fixée en 2 points au miroir :
Simplicité d'un bricolage...
D'un côté, un contact au mercure, qui va vers la prise du flash :
Habituellement, dans cette position, ce type de contact est prévu pour une coupure lorsque l'appareil s'incline ; cela voudrait dire ici que le flash ne peut fonctionner si la chambre n'est pas à l'horizontale. Là, je ne comprends pas bien l'utilité de cet accessoire...
De l'autre côté, on voit la cordelette qui fait monter ou descendre le miroir, ici à demi abaissé. Pour corriger ce que j'ai écrit plus haut, c'est lorsqu'on tourne une molette que le rouleau entraine (en sens inverse et avec démultiplication par engrenage) cette cordelette fixée en 2 points au miroir :
Simplicité d'un bricolage...
Modifié en dernier par André GD le mer. 22 avr. 2015 17:31, modifié 3 fois.
- Arnaud SAUDAX
- Membre des Amis du Site et du Forum
- Messages : 6984
- Enregistré le : lun. 14 mai 2007 17:41
- Contact :
Re: [Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
Ce contact à mercure est fixe, ou bien a-t-il la possibilité de pivoter en fonction de l'ouverture du rideau ?
Est-il relié à la prise "TSF" "Survolteur - Flash" ?
Avec ces appareils hors-norme, on n'est jamais au bout de ses surprises...
Est-il relié à la prise "TSF" "Survolteur - Flash" ?
Avec ces appareils hors-norme, on n'est jamais au bout de ses surprises...
Iconomécanophile chauvin...
-
- Messages : 1419
- Enregistré le : dim. 11 janv. 2009 11:44
Re: [Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
Bonjour Arnaud,
Ce contact est effectivement mobile : il pivote et s'incline (donc, plus de contact) lorsque le miroir descend, c'est-à-dire lorsque le déclenchement n'est plus possible.
Les deux fils sont reliés aux bornes "survolteur".
Pour info, sur la dernière photo, celle de la cordelette, on voit au premier plan à droite les 2 bornes d'un contact (marron très clair) ; ce contact se fait dès qu'on appuie sur le déclencheur, appui possible quelle que soit la position du miroir.
Ce contact est effectivement mobile : il pivote et s'incline (donc, plus de contact) lorsque le miroir descend, c'est-à-dire lorsque le déclenchement n'est plus possible.
Les deux fils sont reliés aux bornes "survolteur".
Pour info, sur la dernière photo, celle de la cordelette, on voit au premier plan à droite les 2 bornes d'un contact (marron très clair) ; ce contact se fait dès qu'on appuie sur le déclencheur, appui possible quelle que soit la position du miroir.
- Arnaud SAUDAX
- Membre des Amis du Site et du Forum
- Messages : 6984
- Enregistré le : lun. 14 mai 2007 17:41
- Contact :
Re: [Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
Même si c'est français il doit bien y avoir une logique...
Je pense qu'il y avait deux usages mutuellement exclusifs :
- soit éclairage au flash,à brancher sur les deux bornes marquées "Flash", avec la synchro qui se fait par appui du rideau sur le contact arrière. Comme c'est un obturateur à rideau, soit la fenêtre correspond au format, soit il faut utiliser des lampes "à plateau" qui ont une durée de combustion longue...
- soit éclairage à incandescence, avec, selon la position de l'interrupteur à mercure, une lumière d'ambiance pour la mise en plaque et la mise au point, et pour la prise de vue proprement dite (donc miroir relevé) la lumière forte "survoltée".
Y a-t-il une liaison mécanique entre la remontée du miroir et le lâcher du rideau ? Le mécanisme ressemble aux obturateurs Balmelle. (Utilisé sur le Lubo). Souvent, un des deux rubans est cassé, encore plus souvent, se sont les deux...
Je pense qu'il y avait deux usages mutuellement exclusifs :
- soit éclairage au flash,à brancher sur les deux bornes marquées "Flash", avec la synchro qui se fait par appui du rideau sur le contact arrière. Comme c'est un obturateur à rideau, soit la fenêtre correspond au format, soit il faut utiliser des lampes "à plateau" qui ont une durée de combustion longue...
- soit éclairage à incandescence, avec, selon la position de l'interrupteur à mercure, une lumière d'ambiance pour la mise en plaque et la mise au point, et pour la prise de vue proprement dite (donc miroir relevé) la lumière forte "survoltée".
Y a-t-il une liaison mécanique entre la remontée du miroir et le lâcher du rideau ? Le mécanisme ressemble aux obturateurs Balmelle. (Utilisé sur le Lubo). Souvent, un des deux rubans est cassé, encore plus souvent, se sont les deux...
Iconomécanophile chauvin...
-
- Messages : 1419
- Enregistré le : dim. 11 janv. 2009 11:44
Re: [Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
Il y a, sur le côté, dans le prolongement du rouleau de cordelette, un bouton avec blocage anti-retour (débrayable) qui, en tournant, tend un ressort de torsion qui doit, je suppose, être à l'intérieur de ce rouleau. Lorsque ce ressort est tendu, le miroir remonte automatiquement (après quelque nettoyage et lubrification...) après appui sur le déclencheur ; la séquence appui sur le déclencheur-remontée du miroir-fonctionnement de l'obturateur est donc validée.
Si le ressort de rouleau reste au repos, non tendu, il faut relever manuellement (par molette) le miroir pour que l'appui sur le déclencheur fasse fonctionner l'obturateur.
Pour l'instant, le fonctionnement correct de cet obturateur est "parasité" par le fait que le 2ème rideau est en mauvais état et qu'il se détériore rapidement : il est durci et devient cassant, ce qui freine et bloque même souvent sa descente.
Tant qu'il ne sera pas remplacé, ce sera difficile de savoir précisément à quoi servent les réglages par deux autres molettes, probablement de vitesse de descente des rideaux (3 positions) et d'espacement entre les deux rideaux (1 à 10 + P).
Si le ressort de rouleau reste au repos, non tendu, il faut relever manuellement (par molette) le miroir pour que l'appui sur le déclencheur fasse fonctionner l'obturateur.
Pour l'instant, le fonctionnement correct de cet obturateur est "parasité" par le fait que le 2ème rideau est en mauvais état et qu'il se détériore rapidement : il est durci et devient cassant, ce qui freine et bloque même souvent sa descente.
Tant qu'il ne sera pas remplacé, ce sera difficile de savoir précisément à quoi servent les réglages par deux autres molettes, probablement de vitesse de descente des rideaux (3 positions) et d'espacement entre les deux rideaux (1 à 10 + P).
-
- Messages : 1419
- Enregistré le : dim. 11 janv. 2009 11:44
Re: [Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
Quelques infos supplémentaires, qui confirment ce qui a été écrit plus haut sur les deux molettes d'obturateur et leur fonction :
La molette 1 permet l'armement de l'obturateur en remontant les deux rideaux ; cela demande un certain effort.
La molette 2 sert à déterminer la rapidité de descente des rideaux : sur 2, c'est lent, un peu moins sur 1 mais c'est très rapide sur 0 ; l'inverse semblerait plus logique, mais, bon...
Il faut peu d'effort pour passer d'un niveau à l'autre. La descente rapide (position 0) doit utiliser tout l'effort produit par la remontée ; pour les deux autres descentes, nettement plus lentes, il y a probablement un mécanisme de freinage (côté mécanique, on voit, par exemple, des sortes de billes qui tournent dans une cage, mais je ne sais pas si cela sert de frein...).
Sur la molette 1 sont écrits les chiffres de 1 à 10 et la lettre P ; le réglage se fait en mettant un chiffre (ou la lettre) en face de l'encoche juste au-dessus de la molette.
La photo de gauche montre l'obturateur armé (par la molette indiquée par la flèche) sur la position 1 ; sur cette position, il n'est plus possible de tourner cette molette. Au déclenchement, le second rideau (celui en haut) descend légèrement après le premier (celui entièrement visible), à la même vitesse, en laissant une toute petite ouverture (moins d'un cm ~).
Sur la photo de droite, la molette d'armement a été réglée sur 2 et elle a été tournée jusqu'à son blocage ; le 1er rideau reste, lui, bloqué sur la même position qu'au réglage 1. Au déclenchement, le 2ème rideau descend en laissant ainsi un espace plus grand entre lui et le premier.
Pour chaque cran supplémentaire, le second rideau (ou ses deux rubans en bordure) s'enroule un peu plus, ce qui agrandit l'ouverture de l'obturateur.
Le 2ème rideau manque de souplesse, il n'a pas encore été remplacé ; je ne suis pas allé jusqu'à la position P, la mécanique se bloquant au déroulage (après déclencement) bien avant cette position.
On a donc un mécanisme d'obturation différent de ce que l'on voit habituellement sur les systèmes à double rideau : d'habitude, à l'armement, le second rideau a la même position quelle que soit le réglage de vitesse ; ici, le second rideau est plus ou moins distant du premier.
Encore une originalité de cet appareil !
La molette 1 permet l'armement de l'obturateur en remontant les deux rideaux ; cela demande un certain effort.
La molette 2 sert à déterminer la rapidité de descente des rideaux : sur 2, c'est lent, un peu moins sur 1 mais c'est très rapide sur 0 ; l'inverse semblerait plus logique, mais, bon...
Il faut peu d'effort pour passer d'un niveau à l'autre. La descente rapide (position 0) doit utiliser tout l'effort produit par la remontée ; pour les deux autres descentes, nettement plus lentes, il y a probablement un mécanisme de freinage (côté mécanique, on voit, par exemple, des sortes de billes qui tournent dans une cage, mais je ne sais pas si cela sert de frein...).
Sur la molette 1 sont écrits les chiffres de 1 à 10 et la lettre P ; le réglage se fait en mettant un chiffre (ou la lettre) en face de l'encoche juste au-dessus de la molette.
La photo de gauche montre l'obturateur armé (par la molette indiquée par la flèche) sur la position 1 ; sur cette position, il n'est plus possible de tourner cette molette. Au déclenchement, le second rideau (celui en haut) descend légèrement après le premier (celui entièrement visible), à la même vitesse, en laissant une toute petite ouverture (moins d'un cm ~).
Sur la photo de droite, la molette d'armement a été réglée sur 2 et elle a été tournée jusqu'à son blocage ; le 1er rideau reste, lui, bloqué sur la même position qu'au réglage 1. Au déclenchement, le 2ème rideau descend en laissant ainsi un espace plus grand entre lui et le premier.
Pour chaque cran supplémentaire, le second rideau (ou ses deux rubans en bordure) s'enroule un peu plus, ce qui agrandit l'ouverture de l'obturateur.
Le 2ème rideau manque de souplesse, il n'a pas encore été remplacé ; je ne suis pas allé jusqu'à la position P, la mécanique se bloquant au déroulage (après déclencement) bien avant cette position.
On a donc un mécanisme d'obturation différent de ce que l'on voit habituellement sur les systèmes à double rideau : d'habitude, à l'armement, le second rideau a la même position quelle que soit le réglage de vitesse ; ici, le second rideau est plus ou moins distant du premier.
Encore une originalité de cet appareil !
Modifié en dernier par André GD le mer. 22 avr. 2015 17:35, modifié 1 fois.
- Arnaud SAUDAX
- Membre des Amis du Site et du Forum
- Messages : 6984
- Enregistré le : lun. 14 mai 2007 17:41
- Contact :
Re: [Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
La vitesse de descente des rideaux est réglée par un échappement à ancre, comme dans le mécanisme des vitesses lentes des obturateurs classiques (même sur certains obturateurs centraux.) Une roue dentée est gênée dans sa rotation par une "ancre" qui oscille autour d'un axe. Quand une de ses deux dents est en contact avec la roue dentée, elle est repoussée, et c'est alors la dent de l'autre extrémité qui freine la roue, laquelle la repousse, etc. Suivant que l'axe d'oscillation est plus ou moins tangent avec la roue dentée, la rotation est plus ou moins ralentie. Ici, il y a une position entièrement libre, la rapide, et deux plus ou moins freinée. Le bruit de l'obturateur n'est pas le même selon la vitesse.
Dans les obturateurs modernes pour petit format, le deuxième rideau (d'où son nom) est libéré après le premier, mais ici, les deux rideaux sont synchrones. Sur les premiers modèles de ces obturateurs plan-focal, il n'y avait qu'un seul rideau, avec une fente de largeur variable. (En fait, les deux morceaux du rideau étaient reliés par un cordonnet.) Le principal inconvénient était que l'obturateur "découvrait" quand on l'armait.
Dans les obturateurs modernes pour petit format, le deuxième rideau (d'où son nom) est libéré après le premier, mais ici, les deux rideaux sont synchrones. Sur les premiers modèles de ces obturateurs plan-focal, il n'y avait qu'un seul rideau, avec une fente de largeur variable. (En fait, les deux morceaux du rideau étaient reliés par un cordonnet.) Le principal inconvénient était que l'obturateur "découvrait" quand on l'armait.
Iconomécanophile chauvin...
-
- Messages : 1419
- Enregistré le : dim. 11 janv. 2009 11:44
Re: [Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
Sur cet appareil, ce n'est pas un échappement à ancre qui ralentit la descente des rideaux, mais toute une mécanique avec quatre engrenages et, au bout, deux minuscules masselottes qui s'agitent plus ou moins selon le réglage. L'ennui, c'est que le ralentissement se fait aussi à l'armement.
Tout l'ensemble est désactivé (déplacé) pour les vitesses rapides.
D'autres nouvelles de l'engin qui maintenant fonctionne à peu près correctement.
J'ai pu changer le second rideau d'obturateur et ai trouvé un soufflet pour remplacer celui existant, hors d'usage.
Les vitesses marchent, même la pose T, quelle que soit la rapidité de descente des rideaux.
Mais tout n'est pas parfait...
En gardant les mêmes dimensions de rideaux, je n'ai pas pensé que l'épaisseur de celui que j'ai mis était bien moindre que celle d'origine ; ce qui fait que, pour le réglage de la 1ère vitesse, celle où l'espace entre les deux rideaux doit être le plus faible, il n'y a plus d'espace. Cette vitesse est donc inutilisable.
Je n'ai pas de regret, parce que, avec le rideau d'origine, c'était l'inverse qui se produisait : pendant l'armement, les deux rideaux se suivaient de très (trop) prés à la remontée et, à un moment donné, une petite ouverture se produisait , avec le risque de voiler le film. Je pense qu'il y a eu un petit défaut de conception.
Autre problème : la mise au point.
En comparant la netteté sur le dépoli du système reflex et celle sur un dépoli remplaçant une plaque au dos (servant de référence), une grosse différence est apparue : il faut décaler le bloc optique d'un peu plus de 5 mm, que l'on soit à 1 mètre ou à l'infini.Telle qu'elle est, la visée réflex est donc inutilisable ; pourtant, chaque élément semble bien à sa place. A moins d'utiliser un dépoli à l'arrière, les portraits pouvaient difficilement être nets...
Quand il fera beau, je mettrai une photo de l'appareil ; avec tous ses accessoires, parce qu'ils réservent encore quelque surprise.
Tout l'ensemble est désactivé (déplacé) pour les vitesses rapides.
D'autres nouvelles de l'engin qui maintenant fonctionne à peu près correctement.
J'ai pu changer le second rideau d'obturateur et ai trouvé un soufflet pour remplacer celui existant, hors d'usage.
Les vitesses marchent, même la pose T, quelle que soit la rapidité de descente des rideaux.
Mais tout n'est pas parfait...
En gardant les mêmes dimensions de rideaux, je n'ai pas pensé que l'épaisseur de celui que j'ai mis était bien moindre que celle d'origine ; ce qui fait que, pour le réglage de la 1ère vitesse, celle où l'espace entre les deux rideaux doit être le plus faible, il n'y a plus d'espace. Cette vitesse est donc inutilisable.
Je n'ai pas de regret, parce que, avec le rideau d'origine, c'était l'inverse qui se produisait : pendant l'armement, les deux rideaux se suivaient de très (trop) prés à la remontée et, à un moment donné, une petite ouverture se produisait , avec le risque de voiler le film. Je pense qu'il y a eu un petit défaut de conception.
Autre problème : la mise au point.
En comparant la netteté sur le dépoli du système reflex et celle sur un dépoli remplaçant une plaque au dos (servant de référence), une grosse différence est apparue : il faut décaler le bloc optique d'un peu plus de 5 mm, que l'on soit à 1 mètre ou à l'infini.Telle qu'elle est, la visée réflex est donc inutilisable ; pourtant, chaque élément semble bien à sa place. A moins d'utiliser un dépoli à l'arrière, les portraits pouvaient difficilement être nets...
Quand il fera beau, je mettrai une photo de l'appareil ; avec tous ses accessoires, parce qu'ils réservent encore quelque surprise.
- Arnaud SAUDAX
- Membre des Amis du Site et du Forum
- Messages : 6984
- Enregistré le : lun. 14 mai 2007 17:41
- Contact :
Re: [Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
Le fait que l'obturateur découvre pendant l'armement, n'est pas très important pour un appareil à plaque... Il suffit de laisser le volet en place jusqu'au moment de l'exposition...
Pour le décalage, c'est quant même étrange. Soit un décalage dans la position du dépoli, soit du miroir, soit le porte plaque n'est pas d'origine... La correction doit être facile par rapport à ce que tu as déjà fait.
Pour le décalage, c'est quant même étrange. Soit un décalage dans la position du dépoli, soit du miroir, soit le porte plaque n'est pas d'origine... La correction doit être facile par rapport à ce que tu as déjà fait.
Iconomécanophile chauvin...
-
- Messages : 1419
- Enregistré le : dim. 11 janv. 2009 11:44
Re: [Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
Bonsoir Arnaud,
Le porte-plaque, lui, parait être une pièce rapportée, pas d'origine ; pourtant, pour qu'il n'y ait pas de décalage, il faudrait diminuer son épaisseur de 5 mm, ce qui est difficilement possible parce qu'il n'est déjà pas très épais et que c'est un dos tournant (portrait-paysage). Ou alors cette dernière caractéristique a été rajoutée, ce qui a imposé un dos moins fin. Dans ce cas, les réglettes de cadrage ont été elles aussi rajoutées ; oui mais, le cache de ces dernières maintient l'un des miroirs de renvoi et est donc indispensable.
Etrange, en effet...
Comme je voudrai l'utiliser mais que je suis un peu (et même plus qu'un peu) tête en l'air, s'il faut faire différemment de ce que je fais avec les Graflex (pas ce risque de voile à l'armement), c'est l'échec assuré pour une bonne partie des prises de vue. Je compte mettre un dos Rollex 120, parce que c'est adaptable.Arnaud SAUDAX a écrit : Le fait que l'obturateur découvre pendant l'armement, n'est pas très important pour un appareil à plaque... Il suffit de laisser le volet en place jusqu'au moment de l'exposition...
Le dépoli et le miroir ne semblent pas avoir bougé.Arnaud SAUDAX a écrit : Pour le décalage, c'est quant même étrange. Soit un décalage dans la position du dépoli, soit du miroir, soit le porte plaque n'est pas d'origine...
Le porte-plaque, lui, parait être une pièce rapportée, pas d'origine ; pourtant, pour qu'il n'y ait pas de décalage, il faudrait diminuer son épaisseur de 5 mm, ce qui est difficilement possible parce qu'il n'est déjà pas très épais et que c'est un dos tournant (portrait-paysage). Ou alors cette dernière caractéristique a été rajoutée, ce qui a imposé un dos moins fin. Dans ce cas, les réglettes de cadrage ont été elles aussi rajoutées ; oui mais, le cache de ces dernières maintient l'un des miroirs de renvoi et est donc indispensable.
Etrange, en effet...
-
- Messages : 1419
- Enregistré le : dim. 11 janv. 2009 11:44
Re: [Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
L'appareil est donc maintenant fonctionnel, en utilisant un dépoli au dos ; le réglage (réhausse) du dépoli pour la visée réflex attendra.
Sur la photo manque la poignée "pistolet", mais je n'en vois pas bien l'utilité pour ce que je ferai.
Les arceaux fixés sur le viseur sont, je pense, prévus pour placer un voile de visée ; au début, je me demandais si ces morceaux de ferraille n'étaient pas une pièce manquante d'un outil de jardinage. C'est en voyant les trous sur le cône de visée que m'est venue l'idée d'essayer : ils servaient bien à quelque chose.
En mettant cet accessoire, les vis de fixation empêchent de soulever le 3ème miroir, ce qui interdit la visée de poitrine. Pour le réglage de visée avec les trois miroirs, il faut regarder légèrement vers le haut, que le regard soit perpendiculaire à la face avant du cône. La tête du photographe doit donc être au niveau du châssis de plaque (film) ; pour travailler dans de bonnes conditions, soit il est assis, soit l'appareil est haut perché...
Le Semflex à côté donne une idée de la taille de l'engin :
La partie arrière de ces arceaux est simplement posée et non fixée (comme cela devrait être) sur la visserie correspondante du cône, ce qui permet de la basculer vers l'avant pour réduire la taille de l'ensemble.
De même , pour diminuer l'encombrement, le bloc avant de la chambre peut se plaquer contre la partie arrière, en masquant le soufflet :
J'allais oublier : la tige filetée sur le côté du bloc avant sert pour la bascule verticale de ce bloc, et non pour le décentrement.
Il reste à trouver un grand fond blanc pour un prochain TD...
Sur la photo manque la poignée "pistolet", mais je n'en vois pas bien l'utilité pour ce que je ferai.
Les arceaux fixés sur le viseur sont, je pense, prévus pour placer un voile de visée ; au début, je me demandais si ces morceaux de ferraille n'étaient pas une pièce manquante d'un outil de jardinage. C'est en voyant les trous sur le cône de visée que m'est venue l'idée d'essayer : ils servaient bien à quelque chose.
En mettant cet accessoire, les vis de fixation empêchent de soulever le 3ème miroir, ce qui interdit la visée de poitrine. Pour le réglage de visée avec les trois miroirs, il faut regarder légèrement vers le haut, que le regard soit perpendiculaire à la face avant du cône. La tête du photographe doit donc être au niveau du châssis de plaque (film) ; pour travailler dans de bonnes conditions, soit il est assis, soit l'appareil est haut perché...
Le Semflex à côté donne une idée de la taille de l'engin :
La partie arrière de ces arceaux est simplement posée et non fixée (comme cela devrait être) sur la visserie correspondante du cône, ce qui permet de la basculer vers l'avant pour réduire la taille de l'ensemble.
De même , pour diminuer l'encombrement, le bloc avant de la chambre peut se plaquer contre la partie arrière, en masquant le soufflet :
J'allais oublier : la tige filetée sur le côté du bloc avant sert pour la bascule verticale de ce bloc, et non pour le décentrement.
Il reste à trouver un grand fond blanc pour un prochain TD...
Modifié en dernier par André GD le mer. 22 avr. 2015 17:38, modifié 1 fois.
- Arnaud SAUDAX
- Membre des Amis du Site et du Forum
- Messages : 6984
- Enregistré le : lun. 14 mai 2007 17:41
- Contact :
Re: [Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
Même avec le réchauffement climatique, y aura peut-être de la neige cet hiver...
Iconomécanophile chauvin...
- Arnaud SAUDAX
- Membre des Amis du Site et du Forum
- Messages : 6984
- Enregistré le : lun. 14 mai 2007 17:41
- Contact :
Re: [Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
De la foire de Glisy, j'ai rapporté un Stud du même modèle...
Il est moins complet, il lui manque les deux barres pour poser le pare-soleil et il n'y a pas de harnais pour suspendre le voile noir.
Le bornier pour la synchro est le même, mais pas de connexion pour flash, et donc, pas d'interrupteur à mercure.
Par contre il a son pied colonne en gros tube chromé.
Le mécanisme de l'obturateur est fonctionnel, les rideaux un peu secs mais "en état". Derrière le support du dos tournant, il y a le N° 27 frappé dans le bois.
Il faut que je remette un miroir à la visée... Ça tombe bien, on m'a fait cadeau de deux miroirs lors de la foire, mais je n'arrive pas à y remettre la main dessus...
Il est moins complet, il lui manque les deux barres pour poser le pare-soleil et il n'y a pas de harnais pour suspendre le voile noir.
Le bornier pour la synchro est le même, mais pas de connexion pour flash, et donc, pas d'interrupteur à mercure.
Par contre il a son pied colonne en gros tube chromé.
Le mécanisme de l'obturateur est fonctionnel, les rideaux un peu secs mais "en état". Derrière le support du dos tournant, il y a le N° 27 frappé dans le bois.
Il faut que je remette un miroir à la visée... Ça tombe bien, on m'a fait cadeau de deux miroirs lors de la foire, mais je n'arrive pas à y remettre la main dessus...
Iconomécanophile chauvin...
-
- Messages : 1419
- Enregistré le : dim. 11 janv. 2009 11:44
Re: [Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
Bonjour Arnaud,
Il y avait du beau monde et de bonnes affaires à Glisy !
Je serais curieux de voir le bon pied pour cette Stud.
Je ne sais pas si tu l'as remarqué, ou alors mon exemplaire est mal réglé, mais, sur la position 0, les vitesses me semblent nettement plus rapides que ce qui est indiqué sur l'affiche.
Je photographie souvent avec des Graflex au format 3 1/4 x 4 1/4" (environ 8,5 x 11 cm) et, après essais et usage, je vois à peu près à quelle rapidité descend le rideau à la vitesse la plus rapide, le 1/1000 sur mes RB Graflex ; d'après le résultat obtenu sur les négatifs, on peut déduire approximativement la vitesse réelle. Le meilleur, ou plus rapide, de mes exemplaires a ainsi une vitesse maxi qui se situe entre le 1/500 et le 1/1000.
Avec une ouverture de rideau à peu près identique, la descente sur le Stud est beaucoup, beaucoup plus rapide que celle sur le Graflex ; à tel point que, à chaque fois que je fais l'essai, j'ai toujours peur de tout casser !
Il faudrait pouvoir mesurer, ce que je ne sais pas faire...
Il y avait du beau monde et de bonnes affaires à Glisy !
Je serais curieux de voir le bon pied pour cette Stud.
Je ne sais pas si tu l'as remarqué, ou alors mon exemplaire est mal réglé, mais, sur la position 0, les vitesses me semblent nettement plus rapides que ce qui est indiqué sur l'affiche.
Je photographie souvent avec des Graflex au format 3 1/4 x 4 1/4" (environ 8,5 x 11 cm) et, après essais et usage, je vois à peu près à quelle rapidité descend le rideau à la vitesse la plus rapide, le 1/1000 sur mes RB Graflex ; d'après le résultat obtenu sur les négatifs, on peut déduire approximativement la vitesse réelle. Le meilleur, ou plus rapide, de mes exemplaires a ainsi une vitesse maxi qui se situe entre le 1/500 et le 1/1000.
Avec une ouverture de rideau à peu près identique, la descente sur le Stud est beaucoup, beaucoup plus rapide que celle sur le Graflex ; à tel point que, à chaque fois que je fais l'essai, j'ai toujours peur de tout casser !
Il faudrait pouvoir mesurer, ce que je ne sais pas faire...
- Arnaud SAUDAX
- Membre des Amis du Site et du Forum
- Messages : 6984
- Enregistré le : lun. 14 mai 2007 17:41
- Contact :
Re: [Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
Avec un des deux miroirs que l'on m'a donné à Glisy ( ) j'ai pu remplacer celui qui manquait sur le Stud...
J'ai aussi débloqué le dos tournant qui ne tournait plus... J'ai regardé sous le cache du dépoli, mais mon exemplaire n'est pas pourvu du dispositif recadrant l'image quand on tourne le dos. Le dos a bien un ergot qui dépasse, mais cela n'interagit avec rien...
Andy, à quoi ressemble ce mécanisme ?
J'ai aussi débloqué le dos tournant qui ne tournait plus... J'ai regardé sous le cache du dépoli, mais mon exemplaire n'est pas pourvu du dispositif recadrant l'image quand on tourne le dos. Le dos a bien un ergot qui dépasse, mais cela n'interagit avec rien...
Andy, à quoi ressemble ce mécanisme ?
Iconomécanophile chauvin...
-
- Messages : 1419
- Enregistré le : dim. 11 janv. 2009 11:44
Re: [Stud], une chambre réflex pour quoi faire ?
Salut Arnaud,
Le système est "au repos" lorsque le dos est en mode paysage et on voit ceci du côté du dépoli, avec le cache du mécanisme : Et, en enlevant le cache : Quand on passe en mode portrait, le dos pousse la languette en bas à gauche, ce qui déplace la mécanique et tend le ressort: Ce n'est donc pas la position idéale lorsque l'appareil n'est pas utilisé.
Le système sert surtout à rappeler au photographe la position du dos, la précision du cadrage me paraissant approximative.
Peut-être a-t-il disparu à cause d'une utilité peu évidente, un marquage sur le dépoli étant tout aussi efficace...
Le système est "au repos" lorsque le dos est en mode paysage et on voit ceci du côté du dépoli, avec le cache du mécanisme : Et, en enlevant le cache : Quand on passe en mode portrait, le dos pousse la languette en bas à gauche, ce qui déplace la mécanique et tend le ressort: Ce n'est donc pas la position idéale lorsque l'appareil n'est pas utilisé.
Le système sert surtout à rappeler au photographe la position du dos, la précision du cadrage me paraissant approximative.
Peut-être a-t-il disparu à cause d'une utilité peu évidente, un marquage sur le dépoli étant tout aussi efficace...