Bonsoir,
Un honorable membre de ce forum aurait-il des informations à me fournir sur le photomètre Chromophot (Autriche vers 1935)
Le principe du Chromophot est simple. Il s'agit d'une petite lunette que l'on pointe vers le sujet. En regardant au travers de l'oculaire on voit deux couronnes. La couronne externe est composée de petites fenêtres circulaires qui laissent passer la lumière et sont équipées de filtres de densités croissantes. La couronne interne porte des chiffres lumineux. Dans la pratique il suffit de viser l'objet, repérer la dernière fenêtre visible, noter le chiffre qui lui fait face et reporter celui-ci sur une abaque qui donne le temps de pose. C'est le principe de tous les photomètres à extinction.
Ce photomètre est dit à référence interne parce que la lumière qui le traverse est comparée à une référence interne fixe (pour ceux qui connaissent le Volomat, c'est le même principe) qui, dans le cas présent est phosphorescente. Je suppose (sans en être vraiment sûr) que cette référence est constituée par les chiffres.
En théorie, donc, l'intensité lumineuse des chiffres ne devrait pas dépendre de la luminosité ambiante. Or elle en dépend strictement.
Alors, la phosphorescence a-t-elle disparu, tuée par l'âge? Faut-il, avant utilisation, illuminer fortement le photomètre pour activer la phosphorescence? Je donne ma langue au chat. Quelqu'un pourra-t-il éclairer ma lanterne?
Toute information sera la bienvenue.
Nota: le Chromophot pourrait être décrit dans le British Journal Photographic Almanac de 1938 que je ne possède pas mais auquel d'aucun aurait peut-être accès.
Cordialement
Alain