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Polaroid SLR 680
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Propriété de Sylvain Halgand. Photo(s) de Sylvain Halgand et texte de Sylvain Halgand. Dernière modification le 2023-08-16 par Sylvain Halgand.

Fabriqué ou assemblé en Etats-Unis de 1982 à 1987.
Rareté en France : Peu courant (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 10243

Fiche technique complète

Chronologie des appareils Polaroid 

Chrono des 600* Première génération 680 SLR Impulse 600 one 600 One

Les appareils utilisant le film 600 ont eu des formes variées au gré des versions successives.
Le premier modèle, le SLR 680 reprend la silhouette du SX-70. Il est rejoint par toute une série d'appareils moins élaborés dont la partie avant se soulève. A la fin des années 80, un effort est fait pour proposer un appareil moins encombrant. Pour autant ceux de la première série ne disparaissent pas, ils bénéficient d'un lifting au début des années 90 (modèles 636) et sont même remplacés au cours de la seconde partie des années 90, par un appareil tout aussi volumineux, conservant le principe d'une partie se relevant et intégrant le flash. Au début des années 2000, le design est entièrement revu. Les nouveaux appareils 600 s'entrebaillent et sont plus compacts.

Le film Polaroid 600 est un film couleur haute sensibilité, 640 ASA, soit 4 fois plus rapide que le Super Color ! Ces caractéristiques permettent d'opérer avec quatre fois moins de lumière (par rapport au Super Color), soit un gain de deux diaphragmes. On peut donc employer des vitesses plus élevées, des diaphragmes moins ouverts (ce qui augmente la profondeur de champ), des flashes peu puissants.
Bien que le chargeur 600 soit identique à celui du SX 70 Super Color en ce qui concerne la dimension des clichés (8,8 x 10,8 cm à images 7,8 x 7,9 cm), un système détrompeur interdit les inversions. Le film sort sec, protégé de la pluie et des traces de doigts et il est complètement développé en 90 secondes à une température comprise entre 13 et 35° C. Il est conseillé de le préserver de la lumière solaire directe et d'une température plus basse ou plus élevée.
La pile Planar Polapulse est incorporée à chaque chargeur. Il s'agit d'une pile charbon/zinc plate de 6 V, à 4 éléments, plus puissante et à plus fort débit que les anciennes.

Les appareils utilisant le film SX-70 étaient essentiellement de deux types : pliants, comme le Polaroid SX-70, et positionnés plutôt haut de gamme ou rigides de gamme plus populaire. Les appareils 600 se devaient aussi de proposer un positionnement sur deux niveaux de gamme.
Les premiers modèles populaires à film 600 ont des traits communs avec leurs équivalents SX-70. La cartouche de film est positionnée à l'horizontale, au fond de l'appareil. Une partie verticale dans laquelle se trouvent l'objectif et le viseur est située à peu près à la moitié de la partie horizontale.

Silhouette SX70

La silhouette du modèle 600 (à droite) est très ressemblante de celle du modèle SX-70, surtout si on essaye de lui supprimer son flash (essayez !).
L'ajout d'une partie relevable permet d'avoir un flash électronique intégré, ce qui n'existait pas avec les SX-70, ou pour certains modèles, un simple connecteur pour une barre de flashes magnésiques.


Certains modèles sont dotés du LMS, Light Mixer System, d'autres ont une mise au point automatique grâce à un système de sonar. Ces derniers sont facilement reconnaissables à l'émetteur rond, de couleur or.

Etablir une liste exhaustive des modèles appartenant à cette première série de 600 est impossible, tant il y a eu de variantes. Certaines d'entre elles ont été utilisées comme publicités ou séries limitées et sont encore plus difficilement référençables. Une diificulté supplémentaires est de distinguer les dénominations internationales de celles réservées à des marchés géographiques restreints. L'énorme production de ces modèles, l'universalité du film, la possibilité d'acheter un appareil à l'étranger ont brouillé les pistes.
Voici quelques caractéristiques particulières de cette première série de 600. Elles peuvent être associées sur certains modèles.


Modèle sans flash polaroid  
Autofocus par Sonar polaroid
Principe du sonar (Polasonic) : la membrane de mylar doré émet des ultrasons à la fréquence de 50 kHz. Dés le début de l'émission, une horloge est déclenchée. Au retour des ondes sur le récepteur, l'horloge est arrêtée. Un programme calcule le temps et le convertit en distance. Le résultat conditionne le choix de la lentille postérieure de l'objectif.

Brevet Sonar
Dispositif existant sur les SX-70
Modèle avec flash polaroid
Au cours de l'existence de cette série, le temps de recharge du flash sera réduit, jusqu'à trois secondes. Le système s'appelle SPARR.
Les SX-70 n'ont pas de flash intégré.
Modèle avec LMS polaroid
La plupart des appareils de cette série 600 sont dotés du programme Lightmixer (même si ce n'est pas écrit dessus). Ce programme correspond à un dosage de la lumière du flash par rapport à la lumière ambiante. Au soleil, l'exposition est effectuée à 75% par la lumière ambiante et à 25% par la lumière du flash. En cas de luminosité faible, l'exposition provient du seul flash.
Les appareils dotés de ce système s'appellent parfois Lightmixer ou portent sur la face avant la mention LM Program ou LMS. (Light Management Program ou Light Management System)
Modèle avec bonnette polaroid
Les appareils avec une bonnette sont des fixfocus. Un curseur situé sur la face avant permet d'indiquer la distance du sujet photographié. Le choix de la distance la plus courte entraîne le déplacement d'une lentille additionnelle dans l'objectif. Les modèles avec bonnette ont souvent CL (pour Close up) dans leur nom.
Ce système ne semble pas exister sur les SX-70.

Le même appareil d'un point de vue technique, va changer de nom au fur et à mesure des évolutions du film 600 (tableau valable pour la France). Vers 1992, les appareils de cette série vont subir un léger lifting. Les angles sont plus arrondis, le tiroir de sortie de la photo est redessiné, mais techniquement les appareils conservent leurs caractéristiques. Les appareils deviennent des 636.

1981
Film 600
Film 600
Pronto 600
(Quick 610)
1985
Film 600 Supercolor
Film 600 Supercolor
Supercolor 600 c. 1992
Lifting
Film 600 Plus
600 Plus
 


 
Quick 620  


 
630 Supercolor 635  
640



650 Supercolor 635 CL
Supercolor 645 CL
636 closeup



Autofocus 660 Supercolor 670 AF 636 Autofocus

Il semble que Sun, Amigo, Quick et Spirit soient des noms utilisés dans des zones géographiques limitées ou à des fins publicitaires.

Méfiez-vous des appareils maquillés, plein de couleurs, qu'on essaye de vous vendre comme des séries limitées !

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Lors du lancement du nouveau film 600, ce sont deux modèles grand public qui l'accompagnent, mais pour faire "oublier" le film SX-70, il fallait proposer un appareil équivalent aux reflex SX-70. C'est le but de ce SLR 680, qui ressemble au SX-70 Sonar, tout en proposant en plus un flash électronique.

Polaroid SLR 680



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Voir ci-dessous le texte intégral du premier test effectué par Phot'Argus en septembre 1982.

Encore une exclusivité Phot'Argus !

 

Nos lecteurs sont décidément gâtés. La naissance du Polaroid SLR 680* est si récente, que nous avons eu en main le seul exemplaire existant en Europe... mais cela valait le déplacement !...
Autant vous dire tout de suite que, pour une fois, les "bricoleurs" de Phot'Argus ne vont pas satisfaire totalement leur curiosité naturelle ! Pas de démontage, même sommaire, de ce modèle et il n'a même pas été besoin de nous le demander. Inutile de préciser que nous nous livrerons à cette opération quasi chirurgicale, à cette autopsie devrais-je dire, dès que le niveau des stocks de SL 680 sera un peu plus élevé. Nous aurons ainsi certainement la possibilité d'apprendre des détails supplémentaires et, bien sur, de vous les communiquer, bavards impénitents que nous sommes.
Phot'Argus a d'ailleurs particulièrement soigné ses lecteurs et l'ensemble des photographes amateurs au sujet de Polaroid. Qu'on en juge :

été 1981, apparition aux Etats-Unis du film Polaroid 600 Haute Sensibilité (cf. Phot'Argus n° 110, septembre/octobre 1981) et de deux appareils, le Polaroid Autofocus 660 et le Polaroid 640
printemps 1982, apparition du Polaroid 650 qui fut présenté à la presse, française lors d'une sympathique réunion au moment même où paraissait le Pavois de Phot'Argus (n° 115, mai/juin 1982) "décortiquant" ces trois appareils.



A cette époque nous annoncions que le Polaroid Autofocus 660 était le plus évolué de cette nouvelle gamme en précisant qu'il restait de la place dans la série des 600. Nous ne croyions pas si bien dire puisqu'est apparu depuis le Polaroid 620 Quick, exposé à la PMA de Las Vegas sous le nom de Polaroid 620 Amigo (!). Cet appareil est en fait un Polaroid 650 sur lequel le flash électronique est remplacé par un flash-bar d'un nouveau type à 10 ampoules en ligne, mis au point spécialement par Sylvania. Ce Polaroid 620 Quick est par ailleurs totalement identique au Polaroid 650, sauf en ce qui concerne l'aspect extérieur puisqu'il est gris-beige, sable plus exactement.
Et maintenant, le "Nec plus ultra" de la série 600, le Polaroid SLR 680, modèle dérivé du Polaroid Autofocus 660 et du Polaroid SX 70 Sonar One Step. C'est un :

appareil moyen format (8x8 cm) reflex mono-objectif, à visée très lumineuse,
assurant la mise au point automatique et manuelle jusqu'au rapport x 0,5 (soit à 26 cm du sujet),
à obturateur/diaphragme à commande électronique,
à fonctionnement automatique de 1/180 à 5 secondes et de f/8 à -f/90,
à miroir éclair commandé par un moteur électrique,
à chargement automatique par chargeurs de films pack Polaroid 600, avec mise en place automatique du premier cliché,
à éjection automatique de la photographie effectuée, photographie qui se développe automatiquement sans aucune manipulation, en 90 secondes (à une température comprise entre 13 et 35°c),
à mesure automatique:de:rexposition par cellule silicium,
à couplage automatique du flash électronique au dispositif de mise au point de 4,25 m à 26 cm (soit au rapport x 0,5),
à flash électronique débrayable, dont le réflecteur inclinable est lui aussi couplé au dispositif de mise au point, assurant ainsi un éclairement régulier quelle que soit la distance de travail.



Un appareil très réussi, particulièrement pratique...

1. Présentation, Mise en batterie

Le Polaroid SLR 680 ressemble comme un frère, et pour cause, aux Polaroid SX 70 et Polaroid SX 70 Sonar One Step. Cependant, si l'épaisseur (43 mm) et la largeur (106 mm) sont identiques, il est plus long : 252 mm au lieu de 227 mm. Malgré cela, et son poids de 900 g (avec chargeur plein), il tient encore dans une poche intérieure de veste d'homme, ce qui est bien pratique. Il est entièrement noir, revêtu d'un gainage finement grainé.
La mise en batterie est toujours aussi simple que celle du Polaroid SX 70 :
tenir l'appareil par ses flancs, à;plat dans la main gauche,
soulever la partie postérieure du viseur en la tenant par ses flancs striés et continuer la traction lorsque le viseur s'est déjà partiellement déployé. L'appareil, totalement déplié, s'enclenche alors en position,
pour le replier, presser d'abord dans le sens de la flèche (c'est-à-dire vers l'arrière) le levier maintenant l'appareil ouvert en position (flanc gauche) puis presser sur la face postérieure jusqu'à l'enclenchement.

Une fois l'appareil ouvert, lors des prises de vues, il faut :
le placer à plat dans la main gauche en le maintenant entre le pouce et les quatres autres doigts, en veillant à ne pas placer l'un des doigts à la base de la face avant, devant la fenêtre de sortie de la photographie ;
appuyer le pouce droit à l'arrière de la face avant, sur la partie rainurée prévue à cet effet, tandis que le gras de l'index droit presse doucement le bouton de déclenchement, sur la face avant. Les autres doigts de la main droite doivent être, soit repliés à l'intérieur de la main, soit plaqués sous la base de l'appareil. Prendre garde à ne pas presser le soufflet avec le pouce droit.

Il existe des barrettes d'attache pour courroie de cou, à l'arrière du boîtier.

2. Chargement, Décompteur de vues, Polaroid 600 High Speed Color Land Film

Comme avec tout appareil, effectuer le chargement à l'ombre. Presser vers le bas le poussoir de déverrouillage jaune et noir (flèche blanche explicitant la manœuvre) apparaissant sur le milieu du flanc droit. Le volet de chargement s'abaisse, dégageant le logement du film où est indiqué le type de chargeur à utiliser (Polaroid 600) et les rouleaux presseurs. Prendre l'habitude de nettoyer ces derniers à chaque changement de chargeur, sans attendre les traces sur l'image indiquant que cette opération est nécessaire (utiliser un coton ou un chiffon humide).
Rentrer le chargeur par l'avant en le tenant par les côtés, comme l'indique le schéma imprimé sur le carton de protection.
Fermer l'abattant, ce qui provoque l'éjection automatique du carton par le moteur, opération pendant laquelle une sorte de "langue de grenouille" en plastique se déroule pour se réenrouler immédiatement. Elle est destinée à protéger le cliché de la lumière solaire pendant les premiers instants de son éjection, renforçant ainsi l'action de l'opacifiant du film. La fente de sortie des clichés est située à la base de l'extrémité antérieure de l'appareil.
Contrairement à ce qui se passe sur le Polaroid Autofocus 660, l'opération de chargement ne peut être effectuée que lorsque l'appareil est ouvert, le bouton de déverrouillage n'étant pas accessible autrement.
Dès le chargement, le décompteur du bas de la face arrière passe du noir ("= appareil vide) à 10 (gravé en blanc sur noir). Il indique donc en permanence le nombre de vues restant à prendre. Après la vue n° 1 (la dernière donc), il passe sur 0 (gravé en rouge), indiquant que l'appareil doit être rechargé. Quand le chargeur vide est enlevé, le décompteur revient au noir.
Le déclencheur ne se verrouille pas automatiquement après le dernier cliché, ce qui peut amener certains risques de confusion, heureusement sans gravité. En effet, si un chargeur est enlevé du Polaroid SLR 680 en cours de séance de prise de vue pour nettoyer les rouleaux, le décompteur repasse au noir puis, à la réintroduction du chargeur, l'appareil éjecte le premier cliché, le décompteur repassant alors sur 10, comme s'il s'agissait d'un chargeur neuf. Cette particularité est sans importance puisque lorsque l'appareil n'éjecte pas de cliché alors que la fente de sortie est libre, c'est tout simplement que le chargeur est vide. L'opérateur ne risque donc de gâcher qu'une prise de vue.
Le Polaroid 600 High Speed Color Land Film est un film couleur haute sensibilité, 600 ASA, mis au point par le Docteur Edwin H. LAND. Que de progrès depuis le premier film Polaroid aux tons sépias de 1948. 600 ASÀ, 4 fois plus rapide que le Super Color ! Des images brillantes, un contraste amoindri améliorant la latitude d'exposition ! Ces caractéristiques permettent d'opérer avec quatre fois moins de lumière (par rapport au Super Color), soit un gain de deux diaphragmes. On peut donc employer des vitesses plus élevées, des diaphragmes moins ouverts (ce qui augmente la profondeur de champ), des flashes peu puissants...
Pour résumer, on recule encore les limites de la photographie avec le Polaroid 600 High Speed Color Land Film. Quand on sait que sa mise au point a nécessité quatre ans, on n'est guère étonné.
Quoique ce chargeur 600 soit identique à celui du SX 70 Super Color en ce qui concerne la dimension des clichés (8,8 x 10,8cm à images 7,8 x 7,9 cm), un système détrompeur interdit les inversions. Les amateurs passionnés de technique pourront se délecter au sujet de la structure de cette émulsion en compulsant le n° 110 de Phot'Argus (septembre-octobre 1981), pages 47 et suivantes. Remarquons seulement ici que le film sort sec, protégé de la pluie et des traces de doigts et qu'il est complètement développé en 90 secondes à une température comprise entre 13 et 35°C. Le préserver de la lumière solaire directe et d'une température plus basse ou plus élevée.
Autre avantage auquel on commence à être habitué sur les derniers modèles Polaroid : la pile incorporée à chaque chargeur, appelée ici Planar Polapulse. Il s'agit d'une pilé charbon/zinc plate de 6 V, à 4 éléments, plus puissante et à plus fort débit que les anciennes. Aucun risque d'oubli ou de panne : quand l'appareil est chargé, il peut fonctionner, y compris au flash électronique.

3. Système de visée

II est strictement identique à celui du Polaroid SX 70 Sonar One Step, ce dernier ne différant de celui du Polaroid j SX 70 que par l'absence de télémètre à champs croisés sur le verre de visée.
La lumière pénètre dans l'appareil par l'objectif (1). Le pinceau est replie une première fois par le miroir plan fixe de visée, aluminisé en surface (2) L'image formée par l'objectif est ains renvoyée dans le plan d'un miroir de Fresnel très spécial (3).
Ce miroir de Fresnel est en fait une structure complexe triple :
— un verre dépoli matérialise l'image réelle projetée par l'objectif (ce qui permettra d'observer la netteté de celle-ci par l'oculaire) ;
— la lentille de Fresnel associée à ce miroir concentre le pinceau de telle sorte que la plus grande partie de la lumière ayant formé l'image dans le plan du verre dépoli gagne l'oculaire : l'incidence variable des échelons de la lentille de Fresnel permet le guidage vers l'oculaire, aussi bien des rayons frappant le dépoli presque perpendiculairement au centre; que des rayons le frappant avec une incidence certaine dans les angles (de ce fait l'illumination de l'image de visée sera uniforme). Le dépoli joue un deuxième rôle, dans la visée : il matérialise pour l'œil le plan de l'espace vu à travers l'oculaire dans lequel l'image fournie par l'objectif doit se former. Il empêche l'œil d'accommoder à une autre distance.Il faut remarquer que le plan de ce verre dépoli (du miroir de Fresnel) fait un angle d'environ 20 % avec l'axe optique (de ce fait, l'appareil es,t incliné vers l'arrière lorsque son axe optique est horizontal) et qu'en conséquence le miroir (2) est incliné à environ 50 % par rapport à cet axe optique. Ainsi donc, comme les 2 parties de l'axe optique repliées au niveau du miroir de Fresnel (3) ne sont pas superposées, le centre de la lentille de Fresnel a dû être excentré (l'ensemble du système optique a certainement été calculé par ordinateur !).
Polaroid SLR 680Le pinceau lumineux renvoyé et concentré par le miroir de Fresnel (3) est à nouveau replié par réflexion sur la partie supérieure du miroir plan fixe (2). Il traverse ensuite le diaphragme de champ stigmatique (4) qui délimite la surface d'image qui sera observée par l'oculaire et qui correspond à l'image projetée par l-objectif sur le miroir de Fresnel (3). Le miroir concave asphérique (5) renvoie alors ce pinceau vers l'oculaire en le repliant une nouvelle fois et forme une image réelle aérienne du plan focal, de la taille d'un petit timbre-poste, à mi-chemin entre ce miroir et l'oculaire. Cette image/reprise par l'oculaire qui joue le rôle d'une loupe, apparaît alors à l'observateur, virtuelle et fortement grossie. Afin de replier le pinceau vers le bas, pour que l'opérateur puisse appuyer le menton sur la partie arrière du boîtier dans le but de le maintenir fermement, l'oculaire (une lentille convergente) a dans le plan vertical une section prismatique (il est réalisé en matière plastique).
Quatre réflexions sur trois miroirs interviennent donc dans la visée. La seule réalisation de l'instrument de mesure permettant le contrôle du miroir asphérique a occupé 2 chercheurs pendant 2 ans ! C'est la première surface optique asphérique employée en grande série dans un appareil photographique !
Bien que des éléments optiques excentrés (miroir de Fresnel et miroir concave asphérique) soient employés dans la visée pour compenser les excentrements de l'axe optique, l'image visée n'est pas carrée comme l'image photographiée. Elle est trapézoïdale, élargie vers le haut d'environ 20 %. Ses bords, subverticaux sont rectilignes et les bords horizontaux sont convexes vers le haut. Ceci n'est absolument pas gênant et on s'y habitue d'emblée ; il faut réfléchir pour remarquer la forme anormale de cette image visée (on s'en rend compte surtout en présence de sujets géométriques).
Ce système complexe a permis la réalisation d'un appareil reflex, moyen format (8x8 cm), pliant... ce qui est une performance !... et petit et léger, car dépourvu de prisme en toit.
Lors de la prise de vue, le miroir de Fresnel est relevé par l'action du moteur électrique (tournant à 12000 tours/minute). Sa face postérieure; aluminisée en surface, renvoie l'image issue de l'objectif sur le film. Dès que l'exposition est effectuée, ce miroir reprend sa place, protégeant ainsi le film des rayons lumineux de l'image nouvellement visée.

4. Objectif

C'est le même objectif que sur les deux appareils Polaroid SX 70. Ouvert à f/8, de 116 mm de distance focale, il possède quatre lentilles en verre traité et permet la prise de vue au rapport 1/2, soit à 26 cm du sujet. Sa conception un peu particulière est très originale : il présente un encombrement égal au 1/8 de sa distance focale, soit 15mm, soit aussi 2 fois moins qu'un objectif classique. Le seul déplacement de sa lentille frontale de 5mm permet la mise au point de l'infini au rapport 1/2 alors qu'une mise au point hélicoïdale classique nécessiterait un déplacement de 6 cm de l'objectif.
Sa distance focale, 116 mm, en fait un objectif normal, la diagonale du format mesurant 111 mm.

5. Mise au point

Elle est effectuée automatiquement par le Polasonic Autofocus Polaroid, nouvelle appellation du Sonar Polaroid (cf. Phot'Argus n° 88). Lors de la pression partielle sur le bouton de déclenchement, un train d'ondes ultra-sonores de quelques millisecondes est émis à la fréquence de 50 kHz par la membrane de mylar doré placée sur la face avant, le transducteur. Simultanément à cette émission est déclenchée une horloge, l'émetteur d'ultrasons se transformant instantanément en récepteur.
Quand l'écho des ultrasons réfléchis par le sujet revient à l'appareil, il est détecté par le récepteur qui arrête l'horloge. Le temps de transit aller/retour du train d'ultrasons est alors converti en distance appareil/sujet et cette distance, transformée en information, est transmise au moteur électrique de commande de mise au point qui déplace la lentille avant de l'objectif, jusqu'ici positionnée à l'infini. Tout ce processus se déroule bien évidemment en temps réel !
Tant que la pression est maintenue sur le bouton de déclenchement, la distance mesurée et réglée reste en mémoire, ce qui permet de recadrer facilement. Pour la changer, il faut relâcher la pression, la lentille antérieure de l'objectif se repositionnant alors sur l'infini, puis presser de nouveau le bouton.
Il est des cas où la mise au point ne peut pas être faite automatiquement : photographies au travers d'une vitre, dans un miroir, puisque les ultrasons se propageant comme les rayons optiques sont alors réfléchis par ces surfaces.
Ce système, si pratique et rapide soit-il possède donc quelques limites et surtout celles-ci, se présentant dans des cas toutefois assez particuliers :
— quand les ultrasons atteignent un sujet plan, réfléchissant ou non, selon un angle supérieur à l'angle de mesure, ils sont réfléchis selon un angle égal à l'incidence (comme un vulgaire rayon lumineux) et risquent de ne pas pouvoir être pris en compte par le Polasonic Autofocus Polaroid pour effectuer la mesure ;
— quand les ultrasons frappent un sujet plan sous un angle incident supérieur à 45° par rapport à la normale, ils sont réfléchis selon un angle égal et ne peuvent de ce fait, être pris en compte pour la mesure.
Par contre, et c'est certainement là le plus intéressant du Système, il est tout à fait possible de réaliser des photographies nettes, bien exposées, dans l'obscurité la plus complète. Lors de la pression partielle sur le bouton, de déclenchement, la mise au point est effectuée pendant que le réflecteur du flash électronique incorporé est incliné pour que son axe d'éclairage coupe l'axe optique sur le plan de mise au point ; lors de la pression totale, l'éclair part, l'exposition est effectuée et le cliché éjecté ! Remarquable et terriblement efficace, même à très courte distance.
Le Polasonic Autofocus Polaroid semble pondéré de la même façon et de même angle de champ que celui utilisé sur le Polaroid SX 70 Sonar One Step.
La zone de mesure, égale au 1/3 des dimensions du format dans les deux sens, est centrée verticalement, ce qui est logique, mais horizontalement, sa base est placée à mi-hauteur du format. La mesure de mise au point est donc localisée au centre supérieur du format, ce qui, tout en étant surprenant car cette zone est peu utilisée comme centre d'intérêt sur une photographie, est tout à fait conforme à ce que nous avions remarqué sur le Polaroid SX 7.0 Sonar One Step. Imprécision de montage du Polaroid Autocus (après tout, nous ne possédons qu'un appareil de pré-série), choix délibéré ? Qu'importe, nous aurions aimé, ou plutôt nous aimerions voir sur les modèles commercialisés ultérieurement une indication de la zone de mesure sur le verre de visée.
Que Polaroid, qui sait si bien penser aux photographes professionnels pour nombre de fabrications, ne les oublie pas ici. Nombre d'opérateurs transportaient déjà un SX 70 ou un SX 70 Sonar One Step dans leur fourre-tout, tant il était commode pour certains repérages ou pour l'enregistrement du processus opératoire de prises de vues délicates... Un marché non négligeable pour cet appareil pourrait également concerner des bureaux d'études, services de contrôlés... sans compter qu'il est bien pratique pour remplacer un photocopieur en cas d'urgence (opérer au flash, au réglage plus foncé).
Félicitations cependant pour la finesse de la mesure : à 35 cm, nous avons pu mettre au point sur un fil de nylon de 35/100 de millimètres, soit une précision de l'ordre de 20" 16/100 d'angle. Remarquable !
Comme nous l'avons écrit plus haut, il est certains cas où la mise au point doit être réalisée manuellement. Il suffit de déconnecter le Polasonic Autofocus en pressant la touche à bascule située à sa base, à droite.
Dès cet instant, la mise au point peut être effectuée par rotation de la molette contiguë.
L'inclinaison du réflecteur du flash est également couplée à la mise au point manuelle.
Pour remettre l'appareil en mode de mesure automatique de la mise au point, replacer la touche à bascule dans sa position initiale. De toute façon, si cette précaution est omise, il n'y a aucun risque : le bruit du moteur est nettement audible d'une part et, lors de la fermeture, cette manœuvre est automatique.
Pendant la mise au point, qu'elle soit effectuée automatiquement ou manuellement, la bague de mise au point, solidaire de la lentille antérieure de l'objectif, tourne et affiche face au repère l'une des graduations suivantes : oo, 15, 8, 5, 3, 2, 1 1/2, 1 Feet.
Le mode d'emploi recommande le processus suivant pour effectuer les mises au point à la distance minimale :
— s'approcher à moins de 25 cm du sujet et presser à demi le bouton de déclenchement, l'objectif est alors automatiquement réglé à la distance minimale de mise au point ;
— tout en maintenant la pression, chercher visuellement la netteté maximum sur le verre de visée en reculant l'appareil.
Cette précision peut sembler surprenante aux non initiés, mais c'est la méthode qui est habituellement suivie par les opérateurs réalisant des gros plans ou des photomacrographies.

6. Système de mesure

II est constitué par une cellule sensible au Silicium alimentée, comme l'ensemble de l'appareil, par la pile Po!apulse incorporée au chargeur de film. Devant cette cellule est placé un dispositif de filtres gris neutre, correcteur volontaire d'exposition qui permet de corriger l'exposition de ±3/4 de diaphragme . Il se commande par rotation de la molette, mi-noire mi-blanche, placée au-dessus. Il n'est pas rappelé dans le viseur (ça serait extrêmement difficile sur ce modèle) et risque donc de rester enclenché. Heureusement que l'opérateur peut constater le résultat après chaque cliché et qu'il se décliquette automatiquement lors de la fermeture de l'appareil. La zone de mesure, pondérée, est centrée vers le bas, la sensibilité étant très atténuée au haut du champ, dans les angles supérieurs, et l'étant légèrement seulement dans les angles inférieurs. C'est une pondération très bien adaptée à ce type d'appareil (portraits, groupes, paysages) pour lesquels l'influence du ciel est ainsi minimisée. Raison de plus pour se demander pourquoi la zone de mesure de mise au point n'est pas centrée de façon identique.

7. Flash électronique

Incorporé au Polaroid SLR 680, d'une puissance dé 400 BCPS (70Q BCPS pour le modèle 660), il est alimenté, comme l'ensemble de l'appareil, par la pile Planar Polapulse de chaque chargeur. Le temps de recyclage est extrêmement court, 3 secondes seulement alors qu'il est de 5 secondes sur le Polaroid Autofocus 660.
Dès que le chargeur est introduit dans l'appareil et simultanément à l'éjection du carton de protection, le flash se charge. La lampe témoin de charge rouge placée.au haut à droite de l'appareil s'éteint dès que le condensateur du flash est chargé. Le flash se recharge systématiquement après chaque prise de vue, ou dès que l'appareil est mis en batterie. Un dispositif spécial permet de le laisser en circuit de façon permanente,, sans risque d'épuisement, de la pile. Il faut remarquer au passage que la lampe témoin s'illumine à chaque fois que la pile est sollicitée et plus particulièrement lors de la mise au point (émission des ultrasons, conversion de l'information, moteur électrique de mise au point).
• Un dispositif spécial interdit le déclenchement tant que le condensateur du flash n'est pas totalement chargé, c'est-à-dire tant que la lampe témoin rouge n'est pas éteinte.
• L'entr' axe objectif/flash, de 80mm, limite remarquablement l'effet d'yeux rouges. Par ailleurs, pour assurer un bon éclairage du sujet, le réflecteur est couplé au dispositif de mise au point automatique (cf. § 5). La lentille du flash est taillée en lentille de Fresnel, ce qui procure un éclairage doux, modelé.
D'après le projet de mode d'emploi qui nous a été communiqué, la durée de l'éclair évolue entre 1/3 000 de seconde (ce qui n'est pas surprenant) et 1 seconde (ce qui l'est davantage)*.
Quoiqu'il en soit, le mode d'emploi précise que le flash doit être utilisé en toutes circonstances, à l'extérieur comme à l'intérieur. Ses limites d'utilisation sont établies entre 25 cm (distance minimale de prise de vue) et 4,25 m.
"A l'extérieur, en plein soleil, le flash adoucira les ombres portées sur le visage."
"A l'ombre, il apportera l'appoint de lumière nécessaire pour obtenir une photographie éclairée agréablement. "
"Pour un sujet à contre-jour, la lumière émise par le flash se combinera à l'éclairage naturel pour donner une photo uniformément exposée."

Pour tenter de déceler le processus extrêmement complexe de réglage flash/posemètre, nous nous sommes livrés évidemment à de très nombreux essais dans toutes les conditions possibles. Quoique nous soyons maintenant sûr que ce modèle de pré-série ne possède pas le Lightmixer existant sur le Polaroid Autofocus 600, ce système fonctionne très bien, même s'il a parfois tendance à donner des photographies légèrement claires en limite de portée utile du flash...**
Nous avons donc pu déterminer que dans un premier temps, c'est toujours le flash qui commande : il sélectionne un diaphragme (évidemment f/8 à 4,25 m et peut-être au-delà), le système de mesure de l'exposition adaptant ensuite la vitesse d'obturation au diaphragme en question.
A des distances inférieures à 4,25 m, c'est beaucoup plus complexe et impossible à déterminer avec précision sans posséder davantage d'informations. Le diaphragme sélectionné doit être un compromis entre celui nécessité par la combinaison v/d choisie par le système de mesure et celui compatible avec la portée du flash : à courte distance, lors de la prise de vues de scènes très éclairées, on obtient presque autant de profondeur de champ, en opérant au flash ou sans flash... Très compliqué ce programme d'exposition, mais Polaroid ne nous a-t-il pas habitué à des électroniques extrêmement évoluées (cf. Pavois du Polaroid Autofocus 660, Phot'Argus n° 115, mai/juin 1982).
Par contre, et il faut s'en méfier, le flash électronique n'impose pas de vitesse minimale de synchronisation : le posemètre continue de calculer la vitesse en fonction du diaphragme imposé par le flash et de la luminosité de la scène... Il est ainsi possible, dans des conditions de faible luminosité, d'obtenir de magnifiques images fantômes... C'est la raison pour laquelle le mode d'emploi préconise de mettre celui-ci hors circuit de façon à réaliser des poses longues (jusqu'à 5 secondes).

8. Cycle de fonctionnement, Obturateur/diaphragme

L'obturateur/diaphragme associé au flash électronique (commandé par le dispositif de mise au point automatique) et au système de mesure permet les exposition de 1/180 à 5 secondes à des ouvertures de f/8 à f/90. En prenant le couple v/d le plus extrême, 1/180 à f/90, si toutefois ce diaphragme est utilisable autrement qu'au flash, on arrive ainsi à l'IL 20 2/3, ce qui serait logique en technologie silicium.
Cet indice de lumination correspond à 150000 apostilbs, soit à l'éclairage d'un mur blanc par plein soleil d'été, entre nos régions (100000 apostilbs) et les tropiques (200 000 apostilbs).
Lors de la visée, l'obturateur/diaphragme est ouvert. Lors de la pression partielle sur le bouton de déclenchement, le dispositif de mesure automatique de la mise au point entre en fonctionnement.
Lors de la pression totale sur le bouton :
— l'obturateur se referme, le miroir se relève ;
— l'obturateur s'ouvre, découvre l'objectif et la cellule sensible au Silicium et assure alors l'exposition, en tenant compte du diaphragme imposé (ou pas) par le flash.
Une fois la pose effectuée, l'obturateur se referme, le miroir et les volets de protection internes contre les lumières parasites reprennent leur place. L'obturateur/diaphragme s'ouvre alors de nouveau totalement, permettant la visée.
Le moteur éjecte la photographie en la faisant passer entre les rouleaux qui écrasent la gousse de traitement.
C'est tout et relativement simple à décrire, mais fait appel à une technologie d'avant-garde, tout en se déroulant en une fraction de seconde. Encore une preuve du génie Polaroid.

9. Déclenchement

Comme nous l'avons vu au paragraphe 1, le bouton de déclenchement est placé sur la face avant, à droite. Par sa douceur, sa forme et sa couleur rouge, il ressemble furieusement au Sensor Agfa.
Il possède une course en deux temps :
— durant le premier, qui résulte d'une déformation jusqu'à la résistance de la membrane du bouton, le Polasonic Autofocus effectue la mise au point. Tant que la pression est maintenue sur le bouton, la mise au point est conservée, ce qui permet, soit le contrôle préalable, soit le recadrage ;
— pour le deuxième temps de la course, il faut vaincre franchement la résistance du bouton afin d'assurer lé déclenchement. Une embase taraudée petit diamètre permet la fixation sur pied et la prise pour déclencheur souple (sur le flanc à côté du bouton de déclenchement) reçoit le déclencheur électrique Polaroid réf. 60112. Attention, quoiqu'il permette le fonctionnement tout à fait normalement, les deux temps de la course ne sont pas différenciés nettement. Il faut donc le presser doucement pour permettre le réglage de la mise au point. Pour les poses longues, en plus de l'usage du pied et du déclencheur souple, le mode d'emploi recommande de maintenir pressé une seconde le déclencheur électrique avant de le relâcher, étant entendu bien sûr que le flash soit préalablement déconnecté.
Attention, prendre soin de débrancher le déclencheur avant de refermer l'appareil. La position et la nature du bouton de déclenchement rendent quasiment impossible un déclenchement accidentel, mais il est préférable de refermer l'appareil entre deux prises de vues, les circuits électriques étant alors automatiquement déconnectés.
Ce nouveau Polaroid, dont les origines issues de la série SX 7.0 sont plus qu'évidentes, ne s'apparente en fait à la série 600 que par l'utilisation du même chargeur et l'emploi systématique du flash, ce qui est extrêmement agréable, compte tenu de l'amélioration de l'émulsion. Notre modèle échantillon de présérie, devrions-nous dire, ne comportait cependant pas de dispositif Lightmixer, alors que nous aurions pu nous y attendre sur un 680 puisque le 660 le possède. Alors, modification à venir de cet échantillon témoin/présérie/prototype ou modèle 690 ?
Quoiqu'il en soit, ce Polaroid SLR 680 est une très nette amélioration des modèles existant, dont il représente incontestablement le haut de gamme, le plus évolué, le plus performant et le plus agréable à utiliser. Signalons de plus que, sûr de sa technique, Polaroid garantit 5 ans ce SLR 680, contre 3 (seulement allais-je écrire) pour le Polaroid Autofocus 660 !
Une étude de Fançois BRUN


* NDLR — Les documents parvenus au moment de la mise sous presse indiquent que la durée de l'éclair est fixe, de 1/3 000 de seconde.
** NDLR — D'après les documents déjà cités, en flash d'appoint, type de fonctionnement normal de cet appareil, le flash entre en jeu pour 40 % de l'exposition totale. Un Fill-in compensé, un pseudo Lightmixer donc, mais un programme d'exposition encore plus compliqué.




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