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Kodak Instamatic X-35F
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Propriété de Sylvain Halgand. Photo(s) de Sylvain Halgand et texte de Sylvain Halgand. Dernière modification le 2023-02-13 par Sylvain Halgand.

Fabriqué ou assemblé en Canada de 1976 à 1981.
Rareté en France : Rare (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 554

Fiche technique complète

Chronologie des appareils Kodak 

Du début des années 60 jusqu'au milieu des années 80, Kodak fabriqua des milliers d'appareils 126 et 110 répondant au nom générique d'Instamatic (nom déposé en 1962). Des dizaines de versions, y compris celles ne portant pas ce nom, se succédèrent année après année.
L'idée de Kodak n'était pas seulement de vendre ces appareils, mais surtout de vendre les films pouvant être utilisés avec eux. De nombreuses marques emboîtèrent le pas de Kodak et fabriquèrent appareils et films, en payant des droits à Kodak.
Pour atteindre son but, Kodak inventa des cassettes de film très faciles à mettre en place et des appareils d'une grande simplicté d'utilisation.

Film et appareil 126

KodakLe brevet 3 138 081 est publié le 23 juin 1964. Il a été déposé par Kodak et son inventeur s'appelle Hubert Nerwin.

Il s'agit d'un film 35 mm contenu dans un cassette fermée. Asymétrique, elle sert à la fois de bobine débitrice et de bobine de réception. Il n'y a pas de possibilité d'erreur de sens lors de l'insertion dans l'appareil. Le film est perforé d'un seul coté. Le dos est doublé par un papier portant un numéro de vue. On reprend là le principe du regard inactinique au dos des appareils qui évite d'ajouter un compte-vues mécanique. L'appareil ne nécessite qu'un axe d'entraînement, car il n'y a pas besoin de rembobiner le film. La cassette est retournée au laboratoire Kodak dès la dernière prise de vue, sans autre manipulation.

Avec ce système innovant, le photographe ne court plus le risque de mal positionner la languette du début de film ou de déchirer les perforations.
Aussi appelé Kodapak, le 126 était disponible en 20, puis en 24 poses (le 12 poses a existé peu de temps), soit en négatif couleurs, soit en inversible.

Kodak



Film et appareil 110
Kodak 110Le 1er juin 1971, le brevet 3 581 641 concernant un appareil à cartouche est publié. Il a été déposé par Kodak et l'inventeur en est Hubert Nerwin. Il reprend les principes énoncés dans le brevet 3 138 081, en y faisant référence, mais la cartouche est plus petite.

Brevt codage kodakDès 1966, Kodak (inventeur Hubert Nerwin) avait déposé un brevet (3 444 795) pour doter les cartouches de film (qui ressemblent sans être nommées à des 126, 110, film, 135) d'un système de codage permettant aux appareils ou à tout autre machine de reconnaître la cartouche et son contenu. Le système était basé sur des encoches.

Appareils Kodak utilisant le film 126

L'évolution des appareils Instamatic 126 suit essentiellement celle des flashes. Les premiers modèles ont un déflecteur pour une ampoule AG1, puis les appareils sont modifiés pour accueillir le flashcube. Enfin, le Magicube, toujours un cube enfermant quatre ampoule, ne nécessitant plus de pile, amènera à nouveau une modification des appareils. Les appareils utilisant le Magicube ont un X dans leur nom. Ce X est présent sur les Magicube. Kodak a manqué de rigueur dans le nommage car ce X est parfois séparé du nombre par un tiret, et d'autres fois non. Il arrive même que le nom soit différemment orthographié sur l'appareil et sur sa propre boîte d'emballage. Les appareils utilisant le Flipflash ont un F à la fin de leur nom.

    Années Objectif Obturateur Pays Divers

Modèle sans flash
Instamatic 28
1972-74 11/43
1/40, 1/80 Grande-Bretagne  

Modèles avec une griffe pour flash
Instamatic 25
1966-71 11/43
1/40, 1/90 Grande-Bretagne  
Instamatic 26   1968-72 11/43
1/40, 1/80 Grande-Bretagne  
Instamatic 32
1972-73 11/ 1/40, 1/80 Grande-Bretagne  
Instamatic 33
1968-73 11/43 1/40, 1/80 Grande-Bretagne
Allemagne
 
Instamatic 36
1973-74 11/43 1/40, 1/80 Grande-Bretagne  
Instamatic 50
1963-66 11/43 1/40, 1/90 Grande-Bretagne  
Instamatic 500
1963-65 Xenar 2,8/38 Compur 1/30 à 1/500 Allemagne Cellule

Modèles avec déflecteur pour ampoule AG1
Instamatic 100
1963-66 11/43 1/40, 1/90 Grande-Bretagne
Etats-Unis
 
Instamatic 150   1964-66 11/43 1/40, 1/90 Etats-Unis  
Instamatic 200
1965-66 Kodar 7,1/41 1/40, 1/60 Grande-Bretagne  
Instamatic 220
1965-66 Reomar 5,6/38   Allemagne  
Instamatic 250
1964-65 Reomar 2,8/38 Compur 1/30 à 1/250 Allemagne  
Instamatic 300
1963-66 Kodar 8/41 1/40, 1/90 Etats-Unis Cellule
Instamatic 400
1963-66 Kodar 8/41 1/40, 1/60 Etats-Unis Cellule
Moteur mécanique
Instamatic 700
1963-66 Ektanar 2,8/38 1/30 à 1/250 Etats-Unis Télémètre
Cellule
Instamatic 800
  1964-66 Ektanar 2,8/38 1/30 à 1/250 Etats-Unis idem + moteur mécanique

Modèles utilisant le Flashcube
Instamatic 44 1969-73 11/43 1/50 Etats-Unis  
Instamatic 104
1965-68 11/43 1/40, 1/90 Grande-Bretagne
Etats-Unis
 
Instamatic 124
1968-71 11/43 1/40, 1/90 Etats-Unis  
Instamatic 133
1968-70 11/43 1/40, 1/80 Grande-Bretagne
Allemagne
Espagne
 
Instamatic 134   1968-71 11/43 1/50 Etats-Unis  
Instamatic 154
1965-69 11/43 1/40, 1/90 Etats-Unis moteur mécanique
Instamatic 174   1968-71 11/43 1/40, 1/90 Etats-Unis  
Instamatic 204
1966-69 Kodar 6,6/41 1/40, 1/60 Grande-Bretagne  
Instamatic 224
1966-68 Reomar 5,6/38 1/30, 1/125 Allemagne  
Instamatic 233
1968-70 Reomar 6,6/41 1/40, 1/80 Grande-Bretagne
Allemagne
 
Instamatic 304
1965-69 Kodar 8/41 1/40, 1/90 Grande-Bretagne
Etats-Unis
 
Instamatic 314
1968-71 Kodar 8/41 1/40, 1/90 Etats-Unis Cellule CdS
Instamatic 324
1966-67 Reomar 2,8/38 1/30, 1/125 Allemagne Cellule CdS
Instamatic 333
1968-74 11/43 10 à 1/300 Allemagne Cellule CdS
Instamatic 404
1965-69 Kodar 8/41 1/40, 1/60 Etats-Unis Moteur mécanique
Instamatic 414
1968-71 Kodar 8/41 1/45, 1/90 Etats-Unis Cellule CdS
Moteur mécanique
Instamatic 704
1965-69 Ektanar 2,8/38 1/30 à 1/250 Etats-Unis Cellule
Instamatic 714
1968-70 Ektar 2,8/38 1/40 à 1/250 Etats-Unis Cellule CdS
Instamatic 804
  1965-70 Ektanar 2,8/38 1/30 à 1/250 Etats-Unis  
Instamatic 814
1968-70 Ektar 2,8/38 1/30 à 1/250 Etats-Unis Cellule CdS
Instamatic reflex
1968-70 interchangeable Compur 1/20 à 1/500 Allemagne Griffe
Instamatic S-10
1967-70 Kodar 9,5/35 1/40, 1/125 Etats-Unis  
Instamatic S-20
1967-71 Kodar 9,5/35 1/40, 1/90 Etats-Unis  

Modèles utilisant le Magicube
Instamatic 55X
1971-72 11/43 1/60 Grande-Bretagne
Allemagne
 
Instamatic 56X
1973-77 11/43 1/50 Grande-Bretagne  
Instamatic 76X
1977 11/43 1/50 Grande-Bretagne  
Instamatic 77X
1977-84 11/43 1/50 Grande-Bretagne
Allemagne
 
Instamatic 133-X
1970-71 11/43 1/40, 1/80 Grande-Bretagne
Allemagne
Espagne
 
Instamatic 155X
1971-77 11/43 1/40, 1/80 Grande-Bretagne
Allemagne
 
Instamatic 177X
1977-84 Kodar 11/43 1/40, 1/80 Grande-Bretagne
Allemagne
 
Instamatic 233-X
1970-71 Reomar 6,6/41 1/40,1/80 Grande-Bretagne
Allemagne
 
Instamatic 255X
1971-77 Reomar 6,6/41 1/40, 1/80 Grande-Bretagne
Allemagne
5 ouvertures
Instamatic 277X
1977-1985 Reomar 6,6/41 1/40, 1/80 Grande-Bretagne
Allemagne
 
Instamatic 333-X
1970-71 11/43 10 à 1/300 Allemagne Cellule CdS
Instamatic 355X
1971-77 11/43 30 à 1/300 Allemagne Cellule CdS

Modèles Nord-américains utilisant le Magicube
Instamatic X-15
1970-76 11/43 1/45, 1/90

Etats-Unis

Canada

 
Instamatic X-25   1970-74 11/43 1/45, 1/90 Etats-Unis  
Instamatic X-30   1971-74 11/43 10 à 1/125 Etats-Unis  
Instamatic X-35
1970-76 8/41 1/45, 1/90 Etats-Unis
Canada
Cellule CdS
Instamatic X-45
  1970-74 8/41 1/45, 1/90 Etats-Unis Cellule CdS
Moteur mécanique
Instamatic X-90
1970-73 2,8/38 1/30 à 1/250 Etats-Unis  

Modèles utilisant le Flipflash
Instamatic X-15F
1976- 11/43 1/45, 1/90 Etats-Unis
Canada
 
Instamatic X-35F
1976- 8/41 1/45, 1/90 Etats-Unis
Canada
Cellule CdS

Hawkeye
Hawkeye Instamatic
1964 11/43 1/40, 1/90 Etats-Unis Griffe
Hawkeye Instamatic II
1969-72 11/ 1/50 Etats-Unis Flashcube
Hawkeye Instamatic A1   1969-72 11/ 1/40, 1/90 Etats-Unis Flashcube
Hawkeye Instamatic F   1964-68     Etats-Unis AG1
Hawkeye Instamatic X   1971-78     Etats-Unis Magicube
Hawkeye R4
1966-71     Etats-Unis  
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Les Instamatic X-15F et X-35F sont des modifications des X-15 et X-35 pour leur permettre l'utilisation de Flipflash à la place de Magicube.
Le X-35F diffère du X-15F par l'intégration d'une cellule CdS commendant l'exposition. L'objectif du X-35F est plus lumineux. L'obturateur est le même pour les deux modèles, avec deux vitesses.

Kodak Instamatic X-35F



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FlipflashFlipFlashFlipflash

Le Flipflash se présente sous la forme d'une barette verticale de 8 ampoules flash. A chaque extrémité, il y a un ergot pour le brancher sur l'appareil photo. Les huit ampoules sont séparées en deux séries, chacune correspondant à un des deux ergots. Après la combustion des quatre premières, il est nécessaire de pivoter à 180° la barette.
Le Flipflash offre l'intérêt d'éloigner l'ampoule de l'axe de l'objectif, ce qui réduit l'effet des yeux rouges.

Le brevet 3 937 946 publié le 10 février 1976, déposé par General Electric (inventeur Kurt H. Weber) présente le Flipflash. Il s'appuie sur plusieurs brevets antérieurs de flashes multi-lampes, mais disposés horizontalement.

Présentation du Flip-Flash dans Phot'Argus de novembre 1975 par Gérard Bouhot

Le Flip-Flash a été conçu par General Electric, et se dénomme exactement GE Flip-Flash. Flip veut dire en anglais «  chiquenaude, basculeur », et en fait, le Flip-Flash placé sur l’appareil permet 4 éclairs, puis il est retourné de haut en bas d’un simple geste (Flip), et permet 4 nouveaux éclairs.
Le Flip-Flash est un Magicube amélioré, à 8 éclairs, fonctionnant de la même façon sans pile.., et ceci sans percussion mécanique, ce qui permet un mécanisme de déclenchement des boîtiers très doux (ii n’y a plus de percuteur à actionner). Le secret de son fonctionnement tient dans l’appareil... Même nombre guide.

Un Flip-Flash est composé de plusieurs éléments  et sa taille hors-tout 139 x 44 x 13 mm, est comparable à celle des appareils Trimlite, pour le 18 : 115 x 54 mm. Poids 35g. Le fait d’avoir disposé les lampes à plat facilite le transport du Flip-Flash.
La forme allongée a été choisie pour pallier le défaut essentiel des 110 lors de l’usage au flash. Avec un Magicube, la lampe qui produit l’éclair étant située très près de l’objectif, lorsque le sujet regarde l’appareil et que la pièce est sombre, donc que ses pupilles sont dilatées, une partie de la lumière qui rentre dans ses yeux est réfléchie par la rétine en rouge vers l’objectif de l’appareil... d’où l’effet « d’yeux rouges » en couleur, et «d’yeux blancs » augmente encore l’entre-axe. (Des Extenders, néanmoins plus courts, sont prévus de la même façon pour les Magicubes.)
L’opérateur peut en complément allumer toutes les lumières disponibles sur le lieu de prise de vue, ce qui réduit le diamètre des pupilles du sujet. Il peut aussi conseiller au sujet de regarder l’une de ces lumières, ce qui réduit encore le diamètre des pupilles, et évite que la lumière réfléchie par la rétine ne se dirige vers l’objectif. (Ces deux précautions sont valables avec tout flash et tout appareil.)

Le Flip-Flash se fixe sur le support de l’appareil par simple encastrement.., il faut pousser relativement fort (environ 3 à 4 kg)... jusqu’à franc enclenchement... mais ceci assure par ailleurs un très bon maintien..., donc OK.
Un détrompage mécanique empêche totalement de placer le Flip-Flash sur l’appareil si les lampes ne sont pas orientées vers le sujet... Ce système bienvenu est néanmoins normal lorsque l’on a affaire â des novices en photographie... Pour retirer le Flip-Flash le basculer latéralement, c’est très facile. Si on le bascule en avant, et même en arrière, il se dégage aussi très bien, on ne peut casser sa patte de fixation dans le boîtier... Bien conçu !
Le capot antérieur bleuté en plastique semi-souple joue le rôle de pare- éclats en cas d’explosion d’une des lampes, elles-mêmes revêtues d’une couche de vernis plastique incolore très résistant. Malgré ces deux sécurités, il est recommandé de ne pas allumer de lampe à moins de 1 m d’un visage. Comme avec tout flash, il faut éviter l’emploi du Flip-Flash en atmosphère explosive.
Lorsqu’un Flip-Flash est placé sur l’appareil, à partir de la position de prise de vue, l’opérateur en voit la face arrière noire..., et c’est là qu’interviennent les GREEN GO DOTS = les points verts « vous pouvez y aller ». Dès qu’une lampe a été usée, ce point vert se volatilise et devient transparent. Ce système est aussi utilisé par General Electric pour les Flash-Bar produits pour Polaroid  et doit vraisemblablement dériver d’une licence Osram. Les points correspondant au groupe des lampes supérieures sont repérés 1 - 2 - 3 - 4. Un simple coup d’oeil («  At a glance ») et l’opérateur connaît le nombre de lampes restant à utiliser..., astucieux !.., mais il n’y a pas hélas de signal de fin d’un groupe de lampes apparaissant dans le viseur (en cela le Magicube est supérieur...). Les chiffres du groupe inférieur de lampes apparaissent à l’envers, rappelant qu’il faut « flipper cc le Flip-Flash avant de les utiliser. Un Flip-Flash peut évidemment être retiré ou replacé en cours d’usage, les Green go dots renseignant aussitôt sur le nombre d’éclairs utilisables dans chacune des 2 séries de 4 lampes (l’utilisation d’un Magicube entamé est plus délicate, car il faut tenir compte de son sens de rotation, automatique lors de l’armement, en cela le Flip-Flash est supérieur...).


Mais comment ces lampes s’allument-elles en série 1 - 2 - 3 - 4? Comment provient le courant à l’embase Flip-Flash?


Dans l’appareil, sous l’embase Flip- Flash, se trouve le mécanisme d’allumage de la lampe. Dans ce mécanisme, un marteau est armé et déclenché à chaque cliché (cf. illustration). A chaque choc, le cristal piézo-électrique délivre environ 3 000 à 10000 V, ce qui peut allumer une lampe... mais le débit est si faible, et dure si peu, qu’en plaçant un doigt même mouillé sur les contacts de l’embase (ce qui de plus n’est pas facile en raison de la forme de celle-ci) on ne ressent rien. Un cristal de 16 mm3 ne peut pas délivrer des ampères... OK.  Néanmoins cette énergie électrique à haut voltage est suffisante, grâce à l’étincelle qu’elle provoque dans l’ampoule entre les extrémités des 2 fils de connexion distants d’environ 1 mm, pour allumer la pastille d’amorçage de la lampe (cf. illustration). La combustion de celle-ci dans l’oxygène se propage au fil métallique qui produit l’éclair lumineux (très certainement du zirconium, en raison de la couleur du capot pare-éclats jouant le rôle de filtre de correction de température de couleur).
Reste l’aiguillage de l’impulsion d’une lampe à l’autre. C’est là que jouent les connecteurs thermiques ou aiguillages thermiques. Au repos, ils sont isolants et placés sous les lampes. Lorsqu’une lampe s’allume, elle produit de la lumière, c’est son rôle photographique, mais une grande partie de son énergie est perdue en chaleur. Dans le Flip-Flash celle-ci est partiellement utilisée. D’une part, elle assure la destruction du Green go dot correspondant, mais de plus elle grille le connecteur thermique qui est placé en-dessous et celui-ci devient conducteur. L’impulsion suivante le traversera et la lampe qui suit sera allumée (la lampe déjà utilisée n’étant plus conductrice, et de ce fait, n’étant plus en circuit, contrairement à ce qui a été écrit dans une revue américaine).
Léger inconvénient de ce système: si une lampe ne s’allume pas, les suivantes ne peuvent être utilisées (le fabricant remplace alors gratuitement le Flip-Flash), mais il semble que ce soit une éventualité ultra-rare. De nombreuses précautions ont été prises, d’autre part, par General Electric pour éviter l’allumage intempestif d’une autre lampe (cf. illustration).
Ce système autorise l’allumage en série rapide de 4 lampes, ce qui pourra être mis à profit pour la motorisation. D’autre part, des flashes accessoires à pile et condensateur (système capable aussi d’allumer un Flip-Flash) seront vraisemblablement rapidement produits (alors que c’était impossible avec les Magicubes et que cela a déjà été réalisé avec les Flash-Bar).
Le Mode d’emploi, au moins en ce qui concerne le modèle 18, préconise en cadrage vertical de placer le Flip- Flash vers la droite. Si le maintien de l’ensemble est légèrement plus facile ainsi, ceci conduit à une incidence de la lumière sur le sujet qui n’est pas naturelle..., l’éclairage doit provenir de préférence de gauche!...
Le système Flip-Flash se révèle astucieux; on peut néanmoins lui reprocher un encombrement très supérieur à celui de 2 cubes (mais il est plus plat), supérieur aussi à celui d’un Flash-Bar (108 x43 x 15 mm) qui est plat et offre 10 éclairs (ce qui correspond plus directement aux chargeurs de 10 et 20 vues), et il est relativement cher...
Kodak, dans le Mode d’emploi du Trimlite 18, écrit flipflash, en nom commun !... on n’en est pas encore là !... Seuls actuellement les 5 appareils Kodak Trimlite  et Tele-lnstamatic utilisent ce système !...
Néanmoins, c’est une conception sûrement à suivre...





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