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Posté : mer. 3 oct. 2007 13:05
par marc spang larsen
Je me suis permis d'éditer ce dernier message très instructif pour rétablir les balises et permettre l'affichage du Temple d'Hera.
Marc Spang Larsen

Posté : mer. 3 oct. 2007 13:05
par Patrick Salètes
Fantastique!
Merci Charles, de nous faire partager ces découvertes, et de les exposer si clairement et si agréablement!
J'espère que vous repasserez nous rendre visite!

Posté : mer. 3 oct. 2007 13:06
par Dominique
Le problème ne me semblait pas tant de déterminer des points d'entrée "alignés" (d'ailleurs deux points ne sont ils pas forcément alignés ? )
mais surtout de réussir à percer deux trous, non seulement droits,
ce qui est contrôlable, mais allant l'un vers l'autre sans se manquer,
ne serait ce que de la valeur de leur diamètre (voir Belmondo et Bourvil au début du film "Le cerveau" )

Posté : mer. 3 oct. 2007 13:06
par Charles Dicaro
Bonjour à tous,
Merci à Marc d'avoir rétablie la photo du temple d'Héra.
Dominique a besoin de quelques précisions. La cloture formée par les poteaux sur le mont Castro forment un chapeau de gendarme (du 19è siècle). Les extrémités de cette cloture constituées de plusieurs poteaux font face aux point d'entrées du tunnel. Lorsque les esclaves ont commencé à creuser, ils vérifiaient en permance qu'ils étaient bien dans l'alignement des poteaux. En fait, si l'alignement était parfait, alors ils ne devaient voir que le premier poteau qui cachait ceux qui étaient derrière. Ce point est essentiel. J'espère avoir été clair.
A bientôt.
Charles

Posté : mer. 3 oct. 2007 13:06
par ROCHEVALIER Michel
Bonjour à tous,
D'abord merci à Monsieur CHARLES pour son éblouissant exposé sur le tunnel de Samos. Très intérressé par ce sujet j'ai remonté le fil et trouvé une réponse de Patrick Salètes sur la netteté des rayons des voitures.Je vais faire appel à ma mémoire, mais lors de cours de techno photo en ....1967 il me semble avoir appris une formule pour trouver la vitesse d'obturation pour qu'un sujet se déplaçant à une vitesse x suivant un axe par rapport à la visée , en fonction de la focale utilisée soit net
Cette formule serait
T = 100VF divisé par D multiplié par cos@ avec V la vitesse du sujet en m/s,
F la focale en mètres , D la distance de l'appareil au sujet en mètres , @ l'angle formé entre l'axe de déplacement du sujet et celui de l'objectif .Ceci dit je pense que refaire une prise de vue avec les roues voilées est un sacré challenge! l
PS si la formule est inexacte il y aura bien quelque mathématicien parmi vous pour rectifier le tir
_________________
Carpe Diem

Posté : mer. 3 oct. 2007 13:07
par Patrick Salètes
Merci Michel! La formule va pouvoir m'aider à préparer l'expérience...en se donnant le plus de chances de succès!

Posté : mer. 3 oct. 2007 13:07
par Charles Dicaro
Bonsoir à tous,
Alors Patrick, c'est donc vous qui allez refaire la photo des roues voilées.
Cela me fait vraiment plaisir ! En achetant la revue hebdomadaire "la vie de l'auto" ou le mensuel "le rétroviseur", je pense que vous trouverez facilement un collectionneur ou un club intéressé par le sujet.
Bon courage.
Charles.
ps:après avoir fait la photo, ça ne vous dit pas d'aller planter des poteaux sur le mont Castro sur l'isle de Samos ?

Posté : mer. 3 oct. 2007 13:08
par Dominique
charlesdicaro a écrit : "....Les extrémités de cette cloture constituées de plusieurs poteaux font face aux point d'entrées du tunnel. ...."


En quelque sorte, en se rapportant au dessin, comme s'ils avaient commencé à creuser à mi-pente en ayant une assez bonne longueur de poteaux en guise de référence en aval du percement ? comme ça c'est plus parlant en effet !
Les points "altitude" et "alignement" étant coordonnés, il ne reste "plus qu'à" creuser "de niveau".
Pour le report de la hauteur de poteau à poteau, on peut aussi imaginer une règle-viseur fixée perpendiculairement, l'esclave viseur alignant son regard sur le long de la règle et donnant ses instructions monte-ou-baisse à l'esclave repéreur qui trace l'arrivée de la ligne virtuelle sur le poteau cible, et ainsi de suite....

Posté : mer. 3 oct. 2007 13:08
par Invité
Pour revenir à la question de départ :

Citation:
A quelle vitesse prenait-on en photo une voiture de course en 1903 ?


Réponse : la plus élevée que permettait l'obturateur dont on disposait.

Cela ne retire rien à l'intérêt de l'exposé subséquent.

Posté : mer. 3 oct. 2007 13:08
par Arnaud SAUDAX
Salut à tous,
Pas sûr, Jo... La limitation était plutôt la sensibilité des émulsions... Il n'y a pas de vraies difficultés à faire des obturateurs très rapides, mais la finalité reste une image utilisable...
Pour obtenir une photo de voiture avec des roues ovales, il reste plein de possibilités : Utiliser un anamorphoseur comme pour le cinérama. On peur donc aussi redimensionner une image numérique sans respecter les échelles (Certains appareils photos sur des fils ont des objectifs ovales).
On peut aussi faire glisser une photo pendant l'acquisition au scanner. Plus intéressant, on peut faire rouler une cannette de bière sur le scanner pour avoir l'image déroulée... (Utilisé dans l'industrie pétrolière pour les photos de "déroulé" de carotte. Pour gagner sa vie, un ancien photographe de chez Renault avait produit pour le Musée du Louvre (je ne suis pas vraiment sûr) des photos déroulées de vases étrusques. Il faisait tourner les vases sur un tourne-disque en photographiant avec une chambre avec un obturateur de plaque bricolé. Ce farfelu, un dénommé Doisneau avait utilisé le même équipement avec une danseuse, et autre sujet plus artistiques.
J'ai souvenir aussi d'un gars qui obtenait un résultat équivalent de façon astucieuse. Ne laissant qu'une fente très fine dans la fenêtre d'exposition d'un 6x6, sur pied et en pose, il réglait l'exposition en embobinant le film à vitesse variable... La fente doit bien sûr être perpendiculaire au sens de déroulement.
Autre curiosité : Pour une voiture à déplacement horizontale, et un obturateur à défilement lui aussi horizontal, La voiture paraitra raccourcie ou rallongée suivant le sens de défilement de l'obturateur, mais la voiture ne sera pas penchée. Il existe une vitesse relative entre la voiture et l'obturateur où le raccourcissement sera tel que l'image de la voiture sera réduite à la largeur de la fente, et donc sera quasiment disparue. A une vitesse double (ou demie selon le sens), l'image de la voiture apparaitra se déplacer en ses inverse du sens réel...
Autre remarque : Les rayons d'une roue en mouvement sont toujours plus nets en bas qu'en haut, car la vitesse instantanée est nulle au point de contact sur la route, alors qu'elle est double de la vitesse du véhicule à l'opposée.

Posté : mer. 3 oct. 2007 13:10
par Dominique
"
Arnaud SAUDAX" Citation:
"...Plus intéressant, on peut faire rouler une cannette de bière sur le scanner pour avoir l'image déroulée... (Utilisé dans l'industrie pétrolière pour les photos de "déroulé" de carotte. .."

On utilise aussi ce système pour photographier des objets cylindriques comme les pistons et ainsi visualiser-cartographier les zones encrassées etc...

Dans le "sens inverse" on peut se souvenir que les premiers scaners "à plat" coûtaient un fortune et que les amateurs pouvaient se rabatre vers les "scaners à roulette" plus abordables

Posté : mer. 3 oct. 2007 13:11
par Patrick Salètes
Citation:
Dominique:
Dans le "sens inverse" on peut se souvenir que les premiers scaners "à plat" coûtaient un fortune et que les amateurs pouvaient se rabatre vers les "scaners à roulette" plus abordables
Ah oui! Je me souviens de ça.... Ce doit être introuvable maintenant!
Faut dire que pour s'en servir, il faut avoir un PC avec un DOS 6.6 et un Windows 3.11 encore fonctionnel!
_________________
Encore merci Sylvain... et tous les autres (sans oublier Albert) !

Posté : mer. 3 oct. 2007 13:11
par bernard P
Patrick,

Pour montrer la prise bipost pour le Rolleiflex 2A, j'ai posé l'objectif côté lentille arrière sur la vitre du scanner et j'ai placé un voile blanc dessus. Si tu regardes bien sur la photo ci-dessous, l'image de l'obturateur est quelque peu ovalisée. Je pense que l'on peut attribuer ce phénomène aux faits que (1)cette partie de l'objet est à une certaine distance de la plaque et (2) que la barrette du scanner se déplace.

Toi qui fais de l'astrophoto, tu as sans doute une meilleure explication.

berplazo

Image

Posté : mer. 3 oct. 2007 13:12
par Dominique
Ce n'est pas très évident...
si on place une grille sur l'image, certaines parties semblent très symétriques alors que le diamètre hors tout semble déformé...
il y a sans doute un peu d'effet du aux ombres / reflets ....
il faudrait faire un autre scan à 90° , redresser l'mage et superposer les deux en jouant la transparence pour confirmer.

Posté : mer. 3 oct. 2007 13:13
par bernard P
Bonsoir Dominique,

Le rôle des ombres est sans doute faible compte tenu du fait que la barrette du scanner éclaire tout le sujet de façon séquentielle et peu directionnelle. J'ai suivi ton conseil :

J'ai scanné un autre objectif un Kodak Wide Field Ektar de 150mm qui est plus grand en me disant que cela devrait amplifier la distorsion supposée.

Image

J'ai alors imprimé l'image a l'échelle 1/1 et j'ai mesuré sur le papier le diamètre vertical et le diamètre horizontal au niveau de la couronne des vitesses. J'ai trouvé 10,2cm en vertical et 9,70cm en horizontal à 90°. Au pied à coulisse sur l'obturateur, les deux mêmes mesures sont de 10,2cm dans les deux directions. "L'image ne serait pas déformée dans le sens de la marche, mais un peu rétrécie (env. 5%) dans la direction perpendiculaire au déplacement" ? Serait-ce un problème d'irrégularité de la vitesse de balayage ? La planchette est carrée et mesure 6"x6", 15,2x15,2cm, je la vois plutôt rectangulaire...
Un instituteur que j'ai eu en 1951-52 disait "les fautes ne sont pas dans le crayon", alors...

berplazo

Posté : mer. 3 oct. 2007 13:13
par Arnaud SAUDAX
Salut,
Les scanners sont conçu pour fournir des images d'un plan situé sur la vitre... Si dans ces conditions d'usage, il ne respecte pas les proportions, c'est une erreur de conception. Le problème n'est pas vraiment simple car la résolution verticale et horizontale n'est généralement pas la même. Et après le scan, il y a la gestion du fichier graphique, puis les problèmes d'imprimantes. Sans compter les variations du support papier avec le taux d'humidité.

Posté : mer. 3 oct. 2007 13:13
par bernard P
Bonsoir,

Je ne pense pas qu'il faille aller aussi loin, sur l'écran de l'ordinateur après le scan on peut déjà voir l'ovalisation de l'objectif et le changement des proportions géométriques de la planchette qui est bien carrée à l'origine.
Cela m'agace, parce que j'avais déjà eu le même sentiment après avoir scanné du papier à en-tête d'une association et le logo circulaire avait subi la même déformation. Tout ça ne mérite pas d'encombrer le site, mais à l'occasion je réactiverai un autre scanner pour voir comment il écrit l'histoire.

berplazo

Posté : mer. 3 oct. 2007 13:15
par Invité
Je ne suis pas calé du tout en scanner, mais est ce que ce phenomene ne serait pas à l'origine du fait que les pros utilisent des scanners rotatifs ?

Laurent

Posté : mer. 3 oct. 2007 13:15
par Dominique
En tout cas il semble bien y avoir de l'anamorphose dans le paté
Explication : copie mise à 90° et superposée avec 50% de transparence.
La largeur est certainement exacte, c'est le balayage qui semble un peu dérailler


Image

Posté : mer. 3 oct. 2007 13:16
par Claude A
C' est pas ça, j' utilise souvent le scanner pour faire des photos d' objets. Si vous regardez bien, les parties d' objets qui sont contre la vitre ne sont pas déformées. Par contre plus une partie de l' objet est éloignée de la vitre plus elle sera déformée. Cela tient à la barette CCD qui entraine une déformation linéaire dans le sens de son déplacement. Tout se passe comme si la lecture du capteur était conique, donc ponctuelle contre la vitre et décalée lorsqu' on s' en éloigne

Posté : mer. 3 oct. 2007 13:16
par Michel JH
Les scanners rotatifs sont utilisés pour des documnts dont la largeur est supérieure à 60 cm. On utilise généralement des tambour de 100 cm (42 pouces). Ces appareils-là et les 11 x 17 de précision ont tous un programme de calibrage pour éviter justement les déformations que présente Bernard. Je crois que l'on peut aussi calibrer des 8,5 x 14 (Legal) mais en atelier. Pour le letter (A4 ?) je ne sais pas. Vous excuserez les mesures anglaises.
Bien calibrés, ces appareils reproduisent sans déformation les seuls éléments en contact direct avec la vitre ou le tambour ou encore, dans le cas de photos, lorsqu'elles sont placées dans les compartiments idoines. Si l'objet est éloigné de la vitre du scanner, il y a toujours déformation

Posté : mer. 3 oct. 2007 13:17
par Dominique
Claude : l'explication se tient, dans le cas présent, il semble bien que la partie en contact avec la vitre ne présente pas de déformation.
il faudrait jouer avec l'homotéthie en 2 x la moitié de l'image. J''essaierai ce soir si j'ai le temps de rejouer la manip avec cette correction

Re: A quelle vitesse prenait-on en photo une automobile en 1903

Posté : lun. 19 juil. 2010 20:10
par ROCHEVALIER Michel
Bonsoir à tous,
Les vacances sont propices à faire quelques découvertes.
Voilà presque trois ans que ce fil est en sommeil, et il serait dommage de continuer à le laisser dans l'ombre.
Je vous invite à le lire depuis le début.Vous y trouverez de quoi satisfaire votre curiosité, d'autant qu'à un certain moment, une question qui n'a rien a voir avec le sujet de ce fil vous sera posée par Mr DI CARO sont auteur premier.Si vous voulez laisser libre cours à votre perspicacité, arrêtez la lecture à la question.Réfléchissez, puis chaque jour revenez sur le fil pour lire le message suivant.
L'Ile de SAMOS n'aura plus de secret pour vous, et votre semaine de vacances aura été agrémentée d'un joli temps de divertissement.
Bonne lecture.
PS une chose peut surprendre:tous les messages sont datés du 3 Octobre 2007.Cela est dû au crash du forum en 2007.Entre autre, nous avons pu sauver ce fil comme des centaines d'autres.Mais celui-ci est très particulier.

Re: A quelle vitesse prenait-on en photo une automobile en 1903

Posté : ven. 23 juil. 2010 16:29
par Arnaud SAUDAX
:Hello: Un exemple d'appareil pouvant photographier des voitures rapides en 1903-1905.
Pub tirée du Photo-Pêle-Mêle N° 101.
speedy-ppm-101djpg.jpg
speedy-ppm-101djpg.jpg (165.75 Kio) Vu 8682 fois
Il vient d'en passer un sur Ebay, mais il m'est passé sous le nez... :mrgreen:

Re: A quelle vitesse prenait-on en photo une automobile en 1903

Posté : ven. 23 juil. 2010 18:46
par Renaud LAEMMLI
Pas vraiment français, comme nom... :turlututu:

Re: A quelle vitesse prenait-on en photo une automobile en 1903

Posté : ven. 23 juil. 2010 18:52
par Arnaud SAUDAX
:Hello: C'est ce qui me console, mais sait-on jamais... :Tchin:
Par contre, je suis arrivé à avoir un détective Soulé, avec une très belle plaque... :boing:

Re: A quelle vitesse prenait-on en photo une automobile en 1903

Posté : ven. 23 juil. 2010 19:07
par ROCHEVALIER Michel
:Hello: Arnaud, merci pour ce nouvel élément
Arnaud SAUDAX a écrit ::

Il vient d'en passer un sur Ebay, mais il m'est passé sous le nez... :mrgreen:
Speedy, un appareil très bien nommé en somme.... :wink:
Dommage que tu n'aies pas réagi assez vite :cry:

Re: A quelle vitesse prenait-on en photo une automobile en 1903

Posté : ven. 23 juil. 2010 22:18
par olivier cl
Merci ô grand Michel d'avoir retrouvé ce passionnat sujet dont tu m'avais parlé et qui est vraiment génial!

Re: A quelle vitesse prenait-on en photo une automobile en 1903

Posté : mar. 27 juil. 2010 22:20
par olivier cl
une question tout de même persiste après avoir relu le sujet 2 fois:

j'ai tenté de prendre une voiture en photo dans la rue d'abord à vitesse lente, appareil fixe, la voiture est floue ok normal.
j'ai retenté à vitesse lente en suivant plus ou moins la voiture. toujours floue mais beaucoup moins.

faut il s'aligner sur la vitesse de la voiture ?

je viens de me souvenir de mes cours de physique du lycée, et je me demande si la vitesse angulaire n'aurait pas quelque chose à voir la dedans???
la voiture même si elle va vite nous permet de déplacer l'appareil moins rapidement (car il y a moins de trajet à parcourir) et plus on s'éloigne plus la voiture devient nette... il reste toujours le problème des roues à élucider...
leur mouvement n'est pas le même que celui de la voiture qui est plus ou moins linéaire.

quelqu'un a t il déja reussi à refaire une telle photo? dans quelle conditions? faut il réellement réduire la vitesse de 1/100 à 1/25 eme de seconde?

amicalement

Olivier

Re: A quelle vitesse prenait-on en photo une automobile en 1903

Posté : mar. 27 juil. 2010 22:40
par ROCHEVALIER Michel
Olivier,
Est-ce que ton appareil est muni d'un obturateur à rideaux?
Sinon, il s'agit d'un obturateur central avec lequel tu ne pourras pas arriver au résultat escompté.

Re: A quelle vitesse prenait-on en photo une automobile en 1903

Posté : mar. 27 juil. 2010 22:55
par ROCHEVALIER Michel
D'autre part, dans ce fil, j'avais donné la formule mathématique permettant de déterminer le temps d'obturation pourqu' un sujet soit net,lorsqu'il se déplace à une vitesse X,et en formant un certain angle avec l'axe de l'appareil,en fonction également de la distance entre le sujet et l'objectif, ainsi que de la focale utilisée.
T= 100VF:D x cos de l'angle sujet appareil.
V= Vitesse en mètres/seconde
F= Focale de l'objectif en mètres
D= distance sujet appareil en mètres

Re: A quelle vitesse prenait-on en photo une automobile en 1903

Posté : mer. 28 juil. 2010 05:49
par Arnaud SAUDAX
:Hello: Pour qu'une image soit nette, il faut bien sûr qu'elle se forme toujours au même endroit sur la surface sensible... S'il y a un déplacement, soit du au mouvement du sujet, soit du au "bougé" de l'appareil, soit aux deux, l'image sera floue. D'autre part, si le sujet n'a plus la même position angulaire ou la même forme au début et à la fin de l'exposition, l'image sera floue...
Pour la déformation des roues, le problème a été bien expliqué, il me semble, mais les obturateurs modernes sont optimisés justement pour éviter ce genre de déformation. Sur les appareils anciens, on pouvait régler à la fois la largeur de la fente et sa vitesse de défilement. De nombreuses combinaisons fournissaient donc la même exposition, mais avec des rendus différents concernant la déformation des objets en mouvement. Je pense que cette possibilité était liée au fait qu'à l'époque on éclairait parfois au magnésium, et que l'éclair pouvait durer aussi longtemps que l'on voulait.

Re: A quelle vitesse prenait-on en photo une automobile en 1903

Posté : mer. 28 juil. 2010 08:05
par olivier cl
Bonjour à tous!

non ce n'est pas un obturateur à rideaux, c'est mon reflex numérique, j'ai supposé qu'il avait une belle guillotine! et que cela pourrait fonctionner à très faible vitesse.. peut être trop faible...
je fais toujours mes tests de prise de vue au numérique ca facilite les choses apparemment pas toujours ^^
Si je comprend bien ce que dit Arnaud il faudrait que je me déplace dans le même plan que la voiture.
je retenterai avec la formule de Michel histoire de voir, si on peut avoir un peu le même rendu.

Re: A quelle vitesse prenait-on en photo une automobile en 1903

Posté : mer. 28 juil. 2010 10:31
par Arnaud SAUDAX
:Hello: Avec un appareil moderne, il n'y a aucune chance (aucun risque) d'obtenir des roues visiblement ovales sur une prise de vue, surtout en 24x36...

Re: A quelle vitesse prenait-on en photo une automobile en 1903

Posté : dim. 30 oct. 2011 13:15
par Dominique
Variante : une autre étude sur la question, non pas "à quelle vitesse a été prise la photo" mais "à quelle vitesse roulait la voiture :Hello:

http://www.galerie-photo.com/vitesse-vo ... tigue.html

Re: A quelle vitesse prenait-on en photo une automobile en 1903

Posté : dim. 30 oct. 2011 13:39
par Jacques MAR
:Hello:
Ben... c'est trapu mais intéressant.
.

Re: A quelle vitesse prenait-on en photo une automobile en 1

Posté : dim. 5 févr. 2017 11:20
par Charles Dicaro
Renault.jpg
Renault.jpg (52.93 Kio) Vu 8041 fois
La couverture du dernier Tintin qui vient de sortir, « Tintin au pays des soviets », a réveillé en moi le souvenir de ce sujet que j’avais initié en octobre 2006…
Une petite nostalgie étant apparue au coin de l’œil, je ne résiste pas à l’envie de vous montrer cette couverture dont le dessin date de 1929.
71oDFMn4FQL.jpg
71oDFMn4FQL.jpg (21.34 Kio) Vu 8041 fois
Ce sujet a légèrement souffert des « intempéries », et la plupart des images ont disparues. Vous me permettrez de reconstituer le contexte.
J’ai toujours été intrigué par la forme des roues des voitures de course prises en pleine vitesse, au début du XXe siècle. Comme vous pouvez le constater, les roues sont déformées. Dans un premier temps, j’ai pensé à un phénomène optique inconnu, ce qui était peu probable. J’ai donc eu l’idée de demander, ici, aux spécialistes des appareils photos de cette époque, ce qui pouvait provoquer cette distorsion. C’est dans le cadre de cet échange que j’ai proposé ma solution :

"Démonstration :
- un rideau d'appareil photo se déplace de haut en bas.
- il comporte une fente horizontale qui laisse passer la lumière.
- l'optique de l'appareil inverse l'image, ce qui revient à dire que la fente va du bas en haut de l'image.
- dans mon exemple, la roue va de droite à gauche.
- sur l'image ci-dessous, j'ai représenté la roue au fur et à mesure de son avancement.
- la fente est représentée par les lignes rouges.
- pendant que la fente progresse de bas en haut, la roue avance.
- en traçant la corde de la roue interceptée par la fente, on obtient l'image d'une roue voilée.
Mais alors comment expliquer que la voiture, elle, n'est pas penchée ? Et bien si, elle est penchée !
Sur la photo des 2 renaults, voir mon mail plus haut, ce n'est pas évident.
Par contre, sur la photo de Lartigue que nous a envoyée Mael, on voit bien que le chiffre 6 sur le résevoir d'essence est penché.

A ce point, on pourrait être satisfait de la démonstration.
Et bien en fait, je ne suis pas vraiment satisfait car ma démonstration n'explique pas pourquoi les rayons des 2 renaults sont aussi nets.

Voici mon nouveau dessin : "


Malheureusement, je n'ai pas retrouvé le dessin. Je vais encore cherché, mais cela va être difficile.

Merci aux administrateurs pour leur aide.

Re: A quelle vitesse prenait-on en photo une automobile en 1

Posté : dim. 5 févr. 2017 11:53
par ROCHEVALIER Michel
Monsieur DI CARO
Je réponds à votre message sans l'avoir lu !
Tout simplement parce que je suis heureux du fait que vous reveniez sur ce sujet qui, lorsque vous l'avez évoqué m'a particulièrement enthousiasmé.
Comme mon épouse vient de me dire "à table" j'y vais :mrgreen:
Je suivrai ce fil de près.
A bientôt .
Orthographix.

Re: A quelle vitesse prenait-on en photo une automobile en 1

Posté : dim. 5 févr. 2017 13:06
par Charles Dicaro
Très flatté !
Charles tout court, et le tutoiement, comme c'est l'usage sur un forum, cela me conviendra très bien également.
À bientôt.

Re: A quelle vitesse prenait-on en photo une automobile en 1903

Posté : dim. 3 mai 2020 18:07
par ROCHEVALIER Michel
:Hello:
Ce forum contient des sujets parfois insoupçonnés et passionnants.

Celui-ci avait en fait été l'occasion pour Charles DI CARO de nous soumettre l'énigme de l'île de Samos. Il s'en excusait d'ailleurs car cette énigme ne concernait nullement le sujet initial de la voiture à la roue voilée.

Vous trouverez ce sujet commençant vers les 3 cinquièmes de la page 1 de ce fil.

Tous les messages portent la date du 3 octobre 2007:c'était la période où de nombreux participants avaient oeuvré pour la sauvegarde du forum qui avait été "perdu".

Ce fut le point de départ de l'idée de créer la SASFCA !

A cette époque, cette énigme de l'île de Samos avait fait pas mal phosphorer les neurones...