Le MDa-POST fait suite au MD-POST.
Il sera suivi fin 1977, par quelques rarissimes MD-2-POST noirs « Made in Canada », équipés d’un SUMMICRON 1 : 2,0 / 3,5cm et à l’ouverture bloquée à 1 : 5,6.
Le commanditaire de ces appareils reste un mystère.

En fait, comme pour le MD-POST, deux modèles furent fabriqués en fonction des contrats :

Un « classique » pour vues en 24 x 36 mm.
Un « spécial » pour vues en 24 x 27 mm.

Les caractéristiques communes aux deux modèles sont  :

Celles du MDa :
 

Caractéristiques spécifiques aux MDa-POST :

Caractéristiques spécifiques au modèle 24 x 36 :

• Gravures du capot identique aux MDa
• Compteur de vues normal pour 40 vues maxi (37 en réalité pour une pellicule de 36 poses)
   

Caractéristiques spécifiques au modèle 24 x 27 :

• Gravure sur le capot  « 24 x 27 mm»  à la place de « MDa ».
• Compteur de vues pour 60 vues ( 55 en réalité pour une pellicule de 36 poses)

Productions
Les productions officielle des MDa-POST sont :

En 24 x 36

• 1967 >   75 unités – n° : 1 164 866 à 1 164 940
• 1969 >   50 unités – n° : 1 206 892 à 1 206 941
• 1971 >   75 unités – n° : 1 273 926 à 1 274 000

TOTAL :   200 unités
En 24 x 27

• 1968 >     10 unités – n° : 1 185 291 à 1 185 300
• 1969 >     20 unités – n° : 1 206 942 à 1 206 961
• 1971 >       4 unités – n° : 1 273 922 à 1 273 925
• 1972 >    60 unités – n° : 1 286 701 à 1 286 760
• 1972 >  122 unités – n° : 1 293 878 à 1 29 4000

TOTAL :    217 unités

On trouve souvent des MDa en meilleur état que les MD, ou du moins avec moins de traces d’usure. La manivelle de rembobinage doit y être pour beaucoup mais de nombreux exemplaires n’ont pas subi des cadences  aussi infernales que les MD.
Les techniques ayant évolué, certains ont été mis à la retraite anticipée.

Je sais aussi qu’il existe même, quelques très rares exemplaires 24 x 27, de quelques numéros postérieurs à la dernière fabrication de 1972, absolument neufs qui n’ont jamais été vendus aux Postes ou jamais utilisés par celles-ci.

Poids : 620grammes, avec son 1 : 2,8 / 3,5 cm.


Oui ! J’aime ces vieux Leica…souvent oubliés.

Pas qu’ils soient très beaux, prestigieux, ni bons compagnons de mes sorties dominicales…mais je n’y peux rien, je les aime.

Je pense qu' ils ont, presque une âme.
Celle des objets qui ont vécu intensément.

Chaque jour, par tous les temps, dans la sacoche d’un « téléphone-man », ils ont sillonné les rues des villes, monté les escaliers d’immeubles et tiré le portrait d’innombrables compteurs…tous identiques…avec seule une série de chiffres pour les différencier.
Fidèles parmi les fidèles, eux seuls pouvaient prouver que le chiffre inscrit par un compteur et reproduit sur une facture était bien le bon…
Et de quelle façon !
Le piqué du cliché, pris au SUMMARON, ne laissait aucune place à une quelconque réclamation du consommateur trop bavard…ou simplement suspicieux…   

Pas de fantasme là-dedans, juste un grand respect pour cette superbe mécanique qui devrait, plus que pour certains modèles « de salon », remplir de fierté les ingénieurs et techniciens Leitz qui ont mis au point et fabriqué ces modèles.