BREAKING NEWSObjectif [a.prażmowski] par Rémi Cornu | Signaler les erreurs des page... par Jacques Bratieres | New member par Frédéric SEC | Je vais être bref par Frédéric SEC | Chapeau pour les ixus numéri... par Bertin | Présence de la sasfca à la ... par jean-marc CHA | [don] cadre-presse développe... par Philippe Lebel | Objectif [angénieux] type z3... par Arnaud SAUDAX |
Richard Jules Vérascope
English version English version
Photo(s) de Arnaud Saudax et texte de Arnaud Saudax. Dernière modification le 2014-04-22 par Francois Landais.

Fabriqué ou assemblé en France de (Circa) 1925 à (Postérieur à) 1925.
Rareté en France : Rare (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 16021

Fiche technique complète

Chronologie des appareils Richard Jules 

Félix Richard est né à Lyon en 1809 d'une vieille famille de soyeux. Il devient constructeur d'instruments de précision et opticien, quai Saint- Antoine. Il part à Paris en 1855, et dirige une industrie importante de baromètres et manomètres. Il est membre du gouvernement en 1870, maire du 19e arrondissement, il néglige ses affaires et à sa mort, le 14 juillet 1876, laisse son entreprise couverte de dettes.

Félix-Max et Jules, reprennent la société sous le nom Richard Frères (d'où le sigle « RF »). En 1888, leur frère Georges les rejoint jusqu'en 1891. Jules rachète alors les parts de ses frères, mais garde la raison sociale. Jules meurt à 82 ans, le 18 juin 1930, commandeur de la Légion d'Honneur, titre bien mérité par son activité industrielle, son implication dans la stéréoscopie et la création d'une école d'apprentissage.

 

Photographe passionné, Jules Richard construit en 1893 un appareil stéréoscopique révolutionnaire. Il est le premier à comprendre la nécessité d'avoir des objectifs écartés de l’espace inter-oculaire pour reconstituer une perspective qui « donne l'image de la vérité en vraie grandeur avec le relief ». Autre révolution, il adopte un format minuscule pour l'époque, 4 cm sur 4, quand l’amateur moyen pratiquait régulièrement le 13 x 18 cm.
Prosélyte du petit format, dont le succès commercial est indéniable, Jules propose pourtant une série d’Homéoscope, (1895 – 1904) pour satisfaire ses amis et leur fournir un appareil de haute qualité dans le format qui leur était habituel... il en existe en 8 x 9 et 6 x 6 1/2, avec ou sans magasin, mais en très petit nombre. Malgré sa simplicité originelle, le Vérascope est un appareil coûteux de par sa fabrication de précision. Pour démocratiser la stéréoscopie dans son format fétiche, Jules Richard sort le Glyphoscope en 1905. De façon énigmatique, trois modèles seront proposés, avec les mêmes caractéristiques techniques. En 1908 sort un modèle spécial pour film-pack. En 1927, un modèle 6 x 13, lequel sera doté de vitesses lentes en 1930. La façade des Glyphoscope est amovible, permettant son utilisation en visionneuse.
En 1905, pour satisfaire les adeptes du Stéréo-Club de France, il propose un Vérascope en format 7 x 13, format maximal permis par l'écart interoculaire.
Le prix et la concurrence réduiront la vente de ces modèles, mais différentes variantes, de plus en plus perfectionnées seront quand même proposées. Un modèle simplifié sera présenté en 1923 et, en 1928, le Vérascope adopte le format 6 x 13. En 1913, Jules prend un brevet pour l'Homéos, (premier appareil stéréoscopique utilisant le film ciné de 35 mm), mais qui ne sera en vente qu'en 1920. Il confirme son intérêt pour le petit format, les images obtenues faisant 18 x 24 mm.
En 1931, le Stéréa 6 x 13 est proposé en deux versions, bois verni ou métal, mais avec les mêmes caractéristiques techniques. Intermédiaire entre les Vérascope et les Glyphoscope, ils arrivent sur un marché très encombré.
En 1939, est breveté le Vérascope 40, appareil utilisant le film 35 mm avec un nouveau format d'image, le 24 x 30 qui restera un format typiquement français. Appareil résolument moderne, il sera diffusé aux USA par la maison Bush.

Durant toute la vie de Jules Richard, sa maison ne produisit que des appareils stéréoscopiques. Son successeur, Roger Henrard, passionné d'aviation, va développer la série des Planiphote et des Altiphote à destination de l'armée et des professionnels.

__________

Les Vérascope 7 x 13 reprennent la même fabrication et les mêmes caractéristiques que les Vérascope 45 x 107.
Le format 7 x 13 était une demande du Stéréo Club de France, afin d’avoir des clichés vraiment carrés. Les fabricants et les distributeurs de plaques ne suivront pas, et Richard fournira des porte-plaques permettant d’utiliser les plaques 6x13 standard.

Dès le début, Jules Richard était un prosélyte du petit format et, dans sa production, le 45 x 107 domine très largement le 6 x 13 et le 7 x 13. Il ira même très loin avec l’Homéos, premier appareil stéréo sur film 35 mm. Il y a eu des interactions entre les établissements Richard et Cornu, Bernard Vial a écrit que Cornu avait travaillé chez Richard, cet appareil semble en apporter la preuve : Ontoscope 6 x 13.

(N° 42457) Viseur de poitrine redresseur, viseur optique pliant, verrou maintenant le magasin, compteur de vues automatique.
Il y a le décentrement vertical, mais pas de mise au point.
Les diaphragmes à iris sont couplés par biellette : 10 12 24 48 96 192. L'armement se fait par glissière en façade, avec indicateur d’armement. Les vitesses variables ne sont pas graduées. Un niveau à bulle dessus et dessous complète le tout.

Richard Jules Vérascope
Objectifs "CP Goerz Berlin Dopp-Anastigmat III 85mm N° 186397 et 186399".




Objets de même marque en vente sur Ebay France (Appareil photo Richard Jules) (Remis à jour toutes les 3 heures)