Strahm und Co Rigi-Box |
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Fabriqué ou assemblé en Suisse de 1944 à 1950.
Rareté en France : Rare (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 7178
Fiche technique complète
Chronologie des appareils Strahm und Co
L'un des intérêts de cet appareil est d'avoir été construit à Vevey (Suisse), ville chère au cœur de tout collectionneur d'appareils photo en raison de son Musée suisse de l'appareil photographique. De par son origine alémanique, le nom RIGI doit se prononcer "ri-guy", du nom d’un sommet de Suisse centrale.
Pour le reste, il ne brille pas par son esthétique et passerait facilement inaperçu. C'est un box en bakélite recouvert d'une peinture craquelée rappelant le "vernis japonais" de certains Vest-Pocket. En plus de la compacité, le concepteur a aussi privilégié la symétrie, en particulier pour la façade qui accueille les trois commandes à curseur :
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La mise au point se fait en basculant une lentille intégrée, avec deux symboles : pour le portrait et photos prises à moins de 4 m. (un homme portant chapeau) et pour l'infini ou le paysage rapproché (un massif montagneux).
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La pose ou l'instantané se choisit par un petit levier identique, marqué I et T , alors qu'il s'agit de la pose simple, habituellement marquée P .
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Il en va de même pour le diaphragme, un simple trou qui bascule comme la lentille de mise au point. Là aussi, deux symboles, plein soleil ou soleil voilé. (Ce qui correspond approximativement à 22 et 11 selon les mesures que l'on peut faire.)
La visée se fait par un grand viseur sportif pliant en deux éléments qui doit cadrer très large, puisque le cadre avant fait 7 x 7 et que l'œilleton n'est qu'à 8 cm derrière.
La fixation en bonne place de la bobine 120 débitrice est assurée par deux vis (l'une dessus, l'autre dessous), sans système de ressort, qu'il faut donc dévisser pour engager la nouvelle bobine, puis revisser. Le dégagement de la bobine réceptrice nécessite aussi de dévisser une vis guillochée située sous l'appareil. Enfin le système de fermeture du boîtier est assez sommaire et probablement moyennement fiable, relié qu'il est à la petite sangle de cuir permettant de porter l'appareil objectif orienté vers le bas.
Une autre caractéristique est qu'aucun nom ni aucune marque ne sont visibles sur l'appareil… sauf à bien regarder sous le volet cachant le regard inactinique à l'arrière où, en tout petits caractères, figurent "Rigi-Box, Strahm & Co. et mod. dép." (pour modèle déposé).
La compagnie Strahm & Co., à Vevey, n'a produit que cet appareil. Elle aurait aussi développé et commercialisé un compteur de temps-de-pose pour laboratoire. Il s'agit de ces petites compagnies produisant du matériel électrique (boîtiers, compteurs, prises) et équipées pour les moulages en bakélite qui se sont lancées dans l'appareillage photographique. On ne leur en voudra pas trop d'avoir sorti un tel appareil alors qu'ils n'avaient aucune expérience en la matière, ni de n'avoir pas persévéré dans cette branche.
Le site du co-auteur précise que, selon les informations récoltées, la production aurait débuté en 1944. Une petite annonce de vente montre que l'appareil était encore soldé à CHF 16 en 1950.
Un box bien classique.
Les commandes, avec une belle symétrie.
Une identification bien discrète.
Une conception très classique.
Liens extérieurs ou bibliographie :
Musée suisse de l'appareil photographique, proposé par Sylvain Halgand |
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