Le 35R est destiné à la photographie créative !

Il faut comprendre par là qu'il s'agit d'un appareil qui permet de sortir des automatismes et déterminer certains paramètres.

Ainsi, ce qui est très rare pour ce type de compact, l'autofocus peut-être débrayé et la mise au point faite manuellement.
La distance de mise au point minimum est même inférieure en manuel ( 60 cm ) à ce qu'elle est en automatique (1 m ).
L'exposition ne peut pas être configurée entièrement manuellement mais on a le choix entre un mode programme et un mode priorité à l'ouverture. Dans ce dernier mode, l'afficheur sur le dessus du boîtier indique le temps de pose choisi par l'automatisme. Un correcteur d'exposition réglable de - 2 à + 2 IL est également disponible. Curieusement le choix manuel de l'ouverture débute à 5,6 et non à 3,9 qui est l'ouverture maximale.
Un mode TV permet de fixer le temps de pose à 1/30 ème de seconde, c'est la seule vitesse manuelle disponible.
Le flash interne peut-être utilisé avec les poses lentes ou encore être désactivé.

Le bouchon d'objectif occulte une partie du viseur pour éviter de l'oublier en place au moment de prendre un cliché. L'appareil était livré avec une bague d'adaptation 37 vers 49 mm et un mini pare-soleil à visser sur cette bague

Le petit point que l'on voit à gauche de la lentille de l'objectif est la cellule, qui grâce à cet emplacement tient compte d'un éventuel filtre monté.
L'optique est un modeste trois lentilles ouvrant à 3,9 et n'a pas la qualité des optiques des GR. Mais avec sa carrosserie tout en plastique et son prix divisé par trois par rapport au GR1s contemporain, il mettait un appareil didactique à la portée d'une clientèle plus jeune ou moins aisée que celle des GR.

Cet appareil était vendu au Japon sous la dénomination MF-1

Ce diagramme réalisé par VB nous permet de mesurer la complexité de l'histoire de Ricoh.

1913	Quelques scientifiques japonais ont l'idée de créer un institut de recherche
1915	La proposition de création de l'institut de recherche physico-chimique Rikagaku Kenkyùsho passe au parlement japonais
1917	L'institut et la fondation Riken sont créés
1927	La Rikagaku Kõgyõ K K est créée pour fabriquer et diffuser des produits issus de la recherche tels que les papiers photographiques.