Parmi les appareils professionnels Canon, l'EOS-1N a la réputation, justifiée, de l'appareil quasi indestructible. Ainsi, toutes les commandes sont protégées de l'humidité, soit par de solides capuchons caoutchoutés, soit par des joints internes. Son armature est métallique et il est recouvert d'un gainage antidérapant. Il est conçu pour au moins 100 000 déclenchements.

Il y a peu de boutons visibles sur le boîtier : ne restent que les commandes immédiatement indispensables à la prise de vue.
En ouvrant le volet des sélecteurs sur le côté, on accède aux boutons de configuration pour la sélection des fonctions personnalisées et du mode de motorisation, ainsi qu'à la touche de contrôle de pile.

Le viseur qui donne 100% de l'image renvoie également les paramètres de réglages. Son utilisateur peut ainsi le régler sans quitter l'image des yeux.  Même si le pilotage ne se fait pas par l'oeil, on retrouve les collimateurs d'autofocus, comme sur l'EOS 5, sauf qu'ils sont cinq. L'appareil fait le choix automatique du collimateur qui correspond au premier plan visé. Le système est bien évidemment débrayable. La mesure de la lumière est couplée aux capteurs autofocus, grâce au AIM (Advanced Integrated Multi-point control) mis au point par les ingénieurs de Canon.

Plusieurs sources d'alimentation offrent au boîtier différentes possibilités de fonctionnement :
la plus simple, avec la pile interne 2CR5;
l'intermédiaire, avec le boîtier d'alimentation BP-E1, 4 piles AA et pile 2CR5, à choisir par commutateur; l'ensemble s'appelle alors Eos 1N DP;
la plus perfectionnée, le "Power Booster" PB-E1,8 piles AA, avec les touches de déclenchement et de mémorisation, permettant d'obtenir jusqu'à 6 images par seconde : c'est l'Eos 1N HS.

A noter que l'EOS 3 peut être alimenté par les mêmes sources.

Il existe une version spéciale du 1N, dénommée 1N RS, dotée d'un miroir fixe transparent. Cela autorise une visée continue et une cadence de prise de vue de 10 images/seconde.

L'EOS 1N fut présenté lors de la Photokina 1994.